Belle surprise ce matin à la bourse de Paris, où France Telecom a fait état de résultats encourageants. Le CA et la marge opérationnelle sont ainsi ressortis supérieurs aux attentes pour ce premier trimestre, grâce notamment à la bonne tenue de la téléphonie fixe en France.
L’action réagit du coup favorablement, gagnant plus de 3%, en tête des hausses du CAC. Dans un contexte plutôt délicat, et un secteur très concurrentiel, France Telecom est parvenu à maintenir ses marges : la marge brute opérationnelle est même en hause de 1.5%, notamment grâce à une baisse de 3% des coûts commerciaux.
Les investissements du groupe ont également diminué, de plus de 10% par rapport à la même période de l’an dernier, bien plus que le l’anticipaient les analystes.
Côté CA, la branche des communications résidentielles (fixe + internet) progresse de 0.2%. La part d’Orange ADSL reste stable à 49.2% de parts de marché.
Les revenus des communications mobiles ressortent eux en hausse de 4.5%, avec une progression de 15.1% à base comparable du nombre de ses clients, sans compter l’apport des clients des MVNO.
On notera également une progression de 3.1% de ses revenus outre manche, et de 2.3% en Espagne.
Le pôle entreprise enregistre lui par contre un nouveau repli de ses revenus, de 1.5%.
Côté objectifs, France Telecom a confirmé ses objectifs financiers, avec une quasi-stabilisation de la marge brute opérationnelle, une génération de cach flow organique de 6.8 milliards d’euro, avec une dette qui devrait être ramenée à moins de deux fois la MBO d’ici fin 2008, contre 2.27 fin 2006.
Du coup, certains analystes ont relevé leurs objectifs de cours. Ainsi, West LB a relevé son objectif de cours de 19 à 20, mais maintient sa recommandation « Alléger ». Le titre cote il est vrai près de 22 euros.
Ixis reste également à alléger.
Concernant enfin Telecom Italia, FT a confirmé ce jour qu’il n’était pas intéressé par une prise de participation, alors que le Financial Times avait annoncé que des banques italiennes avaient proposé au groupe français d’intégrer avec l’Italien un consortium, dans le but de prendre part au contrôle de Telecom Italia.
Pas de commentaires non plus concernant une information publiée hier par Reuters, et faisant état d’une possible offre sur Orange Netherlands pour 1.6 milliards d’euros.
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« Les investissements du groupe ont également diminué, de plus de 10% » : attention au retour de baton, cependant , c’est un secteur ou il faut investir pour rester performant par rapport à la concurrence.
Tout à fait d’accord avec toi. Cela dit, ce ne sont les chiffres que d’un trimestre. Faut voir sur plus long terme.
en etant « puriste » , il faut même voir en quoi consistait les investissements la « même période de l’année » , car un % ne veut souvent rien dire
MONTPELLIER, 26 avr 2007 (AFP) – 20h34
France Telecom: manifestation régionale contre la fermeture de sites
Environ 500 salariés en grève de France Telecom des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, ont manifesté jeudi à Montpellier, à l’appel de quatre syndicats, pour s’opposer à « la fermeture de plusieurs centres et boutiques » dans ces régions, selon des sources syndicales. Le rassemblement s’est déroulé sur le site de La Galéra de France Telecom, à l’appel des syndicats CGT, Sud, CFDT et FO, à l’occasion d’un comité d’établissement, a déclaré à l’AFP Serge Grissi du syndicat Sud. Lors d’un précédent CE les 27 et 28 février, à Toulouse, la direction territoriale sud, regroupant les deux régions (environ 6.000 salariés), a annoncé « plusieurs projets de transfert d’activités », a-t-il précisé. Ces projets ont pour conséquence « la disparition de plusieurs sites et notamment la fermeture des boutiques de Decazeville (Aveyron) et Nogaro (Gers) et des centres opérationnels de Saint-Gaudens (Haute-Garonne), Castres (Tarn) et Alès (Gard) », a expliqué M. Grissi. « Les boutiques, jugées non rentables, doivent être remplacées par des boutiques franchisées et à Alès, 40 salariés doivent être déplacés sur Montpellier et Nîmes », a ajouté M. Grissi. Pour lui, France Telecom « se désengage des villes moyennes, déjà sinistrées économiquement ». Après un barbecue et un feu de palettes, les manifestants ont perturbé le CE, en exigeant que le directeur territorial, Alexandre Martinez, vienne s’expliquer avec les personnels. L’entrevue a eu lieu. Les manifestants se sont dispersés vers 16H00 sans incident. « On va vers la fermeture des petits sites, dans quelques années, il n’y aura plus d’implantation de France Telecom à Béziers ou à Perpignan », a déploré Bernard Vitaglione, de la CFTC qui n’avait pas appelé au rassemblement.