39 milliards d’euros de déficit budgétaire en 2006

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Alors que la loi de finances initiale pour 2006 prévoyait un déficit budgétaire de 46,9 milliards d’euros, le ministère du Budget et des Comptes publics a indiqué ce matin que le déficit budgétaire a finalement été ramené à 39 milliards d’euros. Le ministère précise que ce montant « inclut une mesure d’ordres de 3,3 milliards d’euros destinée à régulariser le mode de comptabilisation des pensions« . En excluant cette mesure, le solde budgétaire s’établit à -35,7 milliards d’euros, en amélioration de 7,8 % par rapport à 2005.

Selon le ministère, cette réduction est à mettre sur le compte de la « maîtrise des dépenses de l’Etat« , mais aussi du « respect du plafond d’emplois« , sans toutefois s’expliquer plus profondément sur la question. Selon Le Figaro daté d’aujourd’hui, il s’agirait de suppressions d’emplois plus élevées que prévue (9 000 contre 5 500 prévues). Le ministère ajoute que les recttes de l’impôt sur les sociétés (10,2 milliards d’euros) ont été entièrement affectées à la réduction du déficit budgétaire. La mission du nouveau ministre, Eric Woerth, n’en demeure pas moins ardue.

A lire également : http://www.leblogfinance.com/2007/01/dficit_budgtair.html

(8 commentaires)

  1. Joli petit discours , mais tout de même dans mon article précédent :
     » le site internet du ministère des Finances donne la vraie explication du « phénomène supposé » de baisse .. intéressant.
    En novembre 2006, les dépenses du budget général atteignent 242,2 Md

  2. D’ailleurs le berger Philippe séguin vient de repondre à la bergère …
    on en reparle

  3. Mais, il y a aussi d’autres explications. Ainsi des dépenses qui auraient dû l’être n’ont pas été imputées à l’exercice 2006 mais reportées en 2007.
    Les reports de charges s’élèvent à 9,3 milliards dont 3,77 milliards à l’égard de la Sécurité sociale.
    Le budget de l’

  4. A noter également :
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    Sarkozy fixe l’objectif de l’équilibre budgétaire dans 5 ans
    PARIS, 20 juin 2007 (AFP)
    Le président de la République française Nicolas Sarkozy a déclaré mercredi qu’il « fixait pour objectif sur 5 ans d’atteindre l’équilibre budgétaire », ajoutant qu’il voulait se rendre à la prochaine réunion des ministres des Finances européens pour expliquer la stratégie française.
    « Je veux fixer pour objectif sur 5 ans d’atteindre l’équilibre budgétaire et de ramener le poids de la dette à 60% du produit intérieur brut », a déclaré M. Sarkozy devant les parlementaires UMP réunis à l’Elysée.
    « Mais je le dis clairement, je ne mettrai pas en oeuvre une politique qui puisse avoir pour effet de ralentir la croissance ou de rendre impossibles les grandes réformes structurelles qui s’imposent », a-t-il ajouté.
    « Il faut réduire les dépenses chaque fois que c’est nécessaire mais il faut créer les conditions de la croissance aussi », a-t-il dit.
    « Et d’ailleurs pour que les choses soient bien entendues en Europe, je prendrai mes responsabilités: si Christine Lagarde (nouvelle ministre de l’Economie des Finances et de l’Emploi, ndlr) l’accepte, nous irons ensemble expliquer la stratégie économique de la France au prochain conseil Ecofin » (conseil des ministres européens des Finances, ndlr), a déclaré M. Sarkozy.
    « Cela témoignera de la force de notre engagement et de la logique de rigueur dans la maîtrise de la dépense » mais aussi pour « la croissance », a-t-il dit.

  5. SEGUIN :
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    France: la situation des finances publiques reste fragile (Cour des comptes)
    La situation des finances publiques de la France demeure fragile, malgré la réduction du déficit et de la dette en 2006, estime la Cour des Comptes dans un rapport publié mercredi.
    Si la situation budgétaire « s’est améliorée » l’an dernier, avec un déficit des administrations publiques françaises (Etat, sécurité sociale et collectivités locales) ramené à 2,5% du produit intérieur brut, « cette amélioration reste limitée », a souligné son Premier président, Philippe Séguin, en commentant devant la presse ce rapport sur la situation et les perspectives des Finances publiques, préliminaire au débat d’orientation budgétaire.
    Ce niveau « permet de stabiliser la dette et non de la réduire » et ne met pas la France à l’abri d’un retour au dessus de la barre des 3% prévu par le traité de Maastricht en cas de retournenement de conjoncture, a-t-il insisté.
    L’amélioration du déficit est par ailleurs jugée « fragile » par la Cour, car elle repose en partie sur des mesures exceptionnelles (anticipation du calendrier d’encaissement de l’impôt sur les sociétés ou versement de soulte).
    « Sans ces mesures exceptionnelles, le déficit aurait été de 2,8% du PIB », a observé M. Séguin.
    Si l’Etat a été un peu plus économe l’an dernier, son déficit « représente encore l’équivalent de plus d’un mois et demi de dépenses », a noté M. Séguin, ajoutant que l’Etat n’avait « pas comptabilisé toutes ses dépenses réelles ».
    Celui-ci a notamment reporté à 2007 des paiements dus à la Sécurité sociale, faisant gonfler sa dette vis-à-vis de la Sécu de 8,2 à 9,1 milliards d’euros.
    Du côté des collectivités locales, le besoin de financement a continué de se creuser. Quant à la Sécurité sociale, « force est de constater qu’elle ne s’inscrit pas dans la trajectoire prévue de retour à l’équilibre d’ici la fin de la décennie », a déclaré M. Séguin.
    L’amélioration de la dette, réduite à 63,7% du PIB en 2006, laisse par ailleurs sceptique la Cour des comptes. « Elle a été obtenue grâce à des cessions d’actifs d’un montant exceptionnellement élevé de plus de 16 milliards d’euros (…) et des mesures de trésorerie », a relativisé M. Séguin, rappelant que ces deux voies « ne pourront plus être utilisées au même degré dans les prochaines années ».
    Au final, le redressement des comptes publics s’avère donc « beaucoup plus limité » en France que dans des pays comparables, notamment l’Allemagne, élève modèle de la zone euro en la matière, a-t-il conclu

  6. C’est principalement l’augmentation de la TVA en Allemagne qui a aidé à ce bon résultat.
    Elle a été repartie comme suit : 2% pour l’état, 1 pour la baisse des charges sociales (0.5% patronales et 0.5% salariale).
    Merkel a promis qu’il n’y aurait pas de baisse d’impots en Allemagne tant que le budget ne serait pas redevenu excédentaire.

  7. France Télécom: l’Etat cède au moins 5% du capital
    Le gouvernement français a engagé la cession d’au moins 5% du capital de France Télécom, dont le produit sera affecté à la réduction de la dette de l’Etat, a annoncé dimanche la ministre de l’Economie Christine Lagarde dans un communiqué.
    Au cours de l’action France Télécom de vendredi, la cession de 5% du capital rapporterait 2,7 milliards d’euros.
    « L’Etat a engagé aujourd’hui la cession de 5% du capital de France Télécom », a annoncé la ministre précisant que la cession pourrait aller jusqu’à 7% du capital en fonction de « la demande exprimée ».
    L’Etat, qui détient actuellement 32,41% du capital de l’opérateur historique de télécommunications, verra donc sa part descendre dans une fourchette comprise entre 25,5% et 27,4% du capital, précise le ministère.
    « Cette cession prend la forme d’un placement institutionnel accéléré », indique le communiqué. Les établissements financiers devront donc dire quelle quantité d’actions ils veulent acheter et à quel prix, avant de les proposer aux investisseurs.
    L’action France Telecom cotait 21 euros à la clôture de la Bourse de Paris vendredi. A ce prix, 5% du capital (130 millions d’actions) valent 2,73 milliards d’euros et 7% (180 millions d’actions) représentent 3,78 milliards.
    Mme Lagarde a précisé que « le produit de la cession de ces titres sera intégralement affecté au désendettement de l’Etat et des administrations publiques » comme le stipule la loi. La dette publique française s’établissait fin 2006 à 1.142 milliards d’euros.
    Concernant les futures relations de l’Etat avec France Télécom, Mme Lagarde a affirmé que « l’Etat entend demeurer un actionnaire significatif au capital de France Télécom à moyen terme ».
    Le ministère de l’Economie a précisé qu' »une offre spécifique sera ultérieurement proposée par l’Etat aux salariés et aux anciens salariés de l’entreprise.
    L’Etat détient des participations plus ou moins importantes dans au moins une dizaine de sociétés cotées. Son portefeuille de participations cotées était évalué à 192,264 milliards d’euros vendredi soir à la clôture des marchés boursiers, selon le site internet de l’Agence des participations de l’Etat (APE).
    Outre des participations dans France Télécom, l’Etat détient notamment 87,32 d’EDF, 79,78% de Gaz de France et 68,39 d’Aéroports de Paris.
    http://economie.ladepeche.com/dep_art.asp?rub=eco&ref=070624193338.w7umcp45

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