Un nouveau géant européen du cuivre est né : le numéro un de la production de cuivre en Europe, l’Allemand Norddeutsche Affinerie va absorber son concurrent belge Cumerio, a annoncé dimanche soir à Hambourg (nord) Norddeutsche Affinerie.
La nouvelle entité devant produire annuellement environ un million de tonnes de cathodes de cuivre, pour un chiffre d’affaires de 9,1 milliards d’euros. Les deux entreprises emploient 4.600 salariés et disposent d’implantations industrielles en Allemagne, en Belgique, en Bulgarie, en Italie et en Suisse. Selon le groupe allemand, il n’est prévu ni fermeture de site, ni suppressions d’emplois.
Dans un communiqué, le groupe allemand, coté à la Bourse de Francfort dans l’indice des valeurs moyennes MDax, précise qu’il va acheter les actions de Cumerio à raison de 30 euros par titre, ce qui valorise l’entreprise belge à 777 millions d’euros. La proposition sera transmise lundi à l’autorité belge de contrôle des marchés financiers (CBFA).
Le prix ainsi offert représente une prime de 28,5 pc du prix par rapport à la clôture de la bourse jeudi. Le titre Cumerio avait été suspendu vendredi après-midi sur Euronext Bruxelles après un bond de 7 % dans la matinée. Cumerio avait précisé dans l’après-midi qu’il était « en discussions avancées avec une autre société en vue de combiner ses activités ».
Alors que Norddeutsche Affinerie est surtout un producteur de cuivre, Cumerio, nouvelle entreprise résulte de la scission partielle d’Umicore est spécialisé dans la transformation du métal précieux.
Dans la première moitié du 20ème siècle, alors qu’Union Minière s’attachait à développer des ressources minières au Congo, elle avait déjà installé une raffinerie de cuivre à Olen (Belgique). Actuellement, Cumerio n’est plus active dans le secteur minier, mais elle exploite toujours l’une des raffineries de cuivre les plus modernes qui soit sur le site d’Olen, en Belgique. Cette raffinerie dispose d