Vallourec : Morgan Stanley relève la note

Vallourec La banque américaine Morgan Stanley a relevé mercredi sa recommandation sur le titre de Vallourec.

Le fabricant français de tubes en acier sans soudure avait fait état la semaine dernière d’un bénéfice net et d’un chiffre d’affaires supérieurs aux attentes des analystes au deuxième trimestre.

Les analystes de Morgan Stanley ont ainsi relevé leur recommandation sur Vallourec à « surpondérer » contre « neutre » auparavant. Estimant les ratios de valorisation plutôt attractifs, et considérant que le fabricant français avait bien résisté au 1er semestre, le courtier a désormais fixé comme objectif de cours la valeur de 145 euros contre 108 précédemment. Ce qui correspond à une revalorisation de +34%.

Morgan Stanley tient par ailleurs à souligner que si le volume de production de Vallourec a chuté de 50% au deuxième trimestre 2009 par rapport à la même période de 2008, le chiffre d’affaires du groupe n’a reculé « que » de 33%, le résultat net se situant quant à lui 50% au dessus des attentes.

Dans la foulée de cette annonce, l’action du groupe s’envolait de de 3,91% à 99,97 euros à la Bourse de Paris, dans un marché parisien en progression de 0,12%.

Mieux encore, le titre Vallourec s’inscrivait mercredi en forte hausse en cloture, le titre progressant de 7,33% à 103,25 Euros, occupant ainsi la deuxième place du SRD.

Lors de la Conférence de présentation des résultats semestriels, Philippe Crouzet, le Président du Directoire de Vallourec, a toutefois laissé entrevoir des perspectives difficiles pour le 3ème trimestre, estimant son groupe positionné « dans un environnement dont la visibilité reste extrêmement délicate ».

Toutefois, le 3e trimestre devrait constituer un point bas dans le ‘parcours de crise’ du groupe, si l’on en croit ses dirigeants.

Philippe Crouzet demeure en effet à plus longue échéance. « Nous ne perdons pas de vue le long terme, et puisque nous sommes confiants dans l’évolution de nos marchés, nous nous préparons à un redémarrage » a-t-il ainsi déclaré. Pour ce faire, Vallourec recourt au maximum au chômage partiel, une méthode qui permet selon lui de « conserver les capacités et les talents ».

Sources : AFP, Reuters, Boursier.com, Tradingsat

(2 commentaires)

  1. sachant que ceux qui ont un travail ne doivent pas gagner bcp …
    j’en reviens …
    autre pb pour eux : l’euro ! les prix en UE sont exorbitants pour eux, ramenes en dollars

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