Suite de la série sur les résultats des banques et les conséquences de la crise des crédits sur leurs performances. Après Lehman Brothers et Morgan Stanley, c’est la non moins sexy Banque Postale qui publiait ses comptes semestriels (en normes IFRS) ce matin. Son PNB progresse de 3,7 %, à 2,29 milliards d’euros grâce la hausse de 11,5 % de l’encours moyen des prêts immobiliers que l’établissement est autorisé à distribuer depuis le 1er janvier. Le montant moyen de ces prêts oscille entre 120 et 125 000 euros, quand la moyenne atteint 145 000 euros en France.
La filiale bancaire de La Poste précise que la crise actuelle n’aura « pas d’impact négatif dans leurs dimensions actuellement prévisibles » sur les comptes du groupe La Poste. Reste à interpréter ces fameuses « dimensions actuellement prévisibles » …
A l’échelle globale, La Poste publie un résultat net de 594 millions d’euros sur les six premiers mois de l’année, pour un chiffre d’affaires de 10,46 milliards d’euros. Le résultat d’exploitation atteint 829 millions d’euros. L’opérateur postal confirme son objectif de parvenir à une marge opérationnelle de 5,8 % sur l’ensemble de l’année.
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