Biélorussie/Venezuela : coopération énergitique renforcée

Chavezlukashenko0802 Une manière comme une autre de – tenter – de s’affranchir de la Russie.

La Biélorussie et le Venezuela ont signé lundi à Minsk plusieurs accords, dont le principal objectif est de renforcer la coopération dans le domaine énergétique entre ces deux pays.

Dans le cadre d’une réunion de la commission bélarusso-vénézuélienne de haut niveau, les deux parties ont notamment signé un accord octroyant à Minsk le droit de développer trois champs pétroliers supplémentaires au Venezuela.

Un mémorandum relatif aux gisements de gaz et un protocole d’accord entre l’Usine métallurgique bélarusse et la compagnie vénézuélienne Bariven ont également été signés.

« Le développement de coopération avec le Venezuela dans plusieurs domaines est une priorités de la politique extérieure de la Biélorussie », a déclaré Viktor Cheïman, un conseiller du président bélarusse Alexandre Loukachenko.

De son côté, le vice-président vénézuélien Ramon Karisales a souligné l’importance du « renforcement de la coopération » avec la Biélorussie.

Le Venzuela est loin d’être totalement « désintéressé » dans l’affaire : si Minsk s’intéresse à l’exploitation des champs pétrolifères au Venezuela, il propose en échange son savoir-faire dans l’industrie militaire, un héritage de feu l’Empire soviétique.

Rappelons également que les relations entre Moscou et Minsk se sont récemment tendus suite au conflit concernant des produits laitiers biélorusses. Sous prétexte qu’ils ne répondaient pas aux normes sanitaires, Moscou en a interdit l’exportation sur le territoire russe.

Fin juillet, Minsk avait suspendu le transit opéré via l’oléoduc Ounetcha-Polotsk-Ventspils joignant la Russie à la Lettonie à travers son territoire. Les raisons avancées : des problèmes techniques sur le pipeline.

Synthétisant les faits, la presse russe avait alors estimé que la Biélorussie avait provisoirement interdit l’utilisation du segment biélorusse de l’oléoduc Ounetcha-Ventspils en raison de son mauvais état.

Mais selon les experts biélorusses, l’oléoduc a été construit dans les années 1960 avec des technologies de soudure aujourd’hui dépassées, leur état actuel provoquant les deux derniers accidents en date, avec une fuite de diesel. Si l’on en croit leurs propos, les compagnies russes n’investisseraient pas suffisamment dans la sécurité des oléoducs qui se trouvent en dehors de leur territoire ».

Sources : AFP

(18 commentaires)

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