Dans un entretien aux Echos publié lundi, la présidente du Medef Laurence Parisot s’est prononcée contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options, « déjà très taxées en France », selon elle.

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Dans un entretien aux Echos publié lundi, la présidente du Medef Laurence Parisot s’est prononcée contre la hausse de la fiscalité sur les stock-options, « déjà très taxées en France », selon elle.
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Depuis les nouvelles normes comptables IFRS, les entreprises doivent comptabiliser les stocks-options comme des charges. Et les provisionner bien sûr.
C’est un mode de rémunération qui n’est donc plus très attractif pour les entreprises.
Maintenant, la règle est à la distribution d’actions pour objectifs atteints.
Ce débat me parait donc un peu dépassé…
« Maintenant, la règle est à la distribution d’actions pour objectifs atteints. » … et pour tous les salaries, je confirme 😉
Et puis ça évitera « les affaires » :
EADS: Gallois veut la « suppression totale » des stock-options
Louis Gallois à Munich, le 9 mars 2007
© AFP/Archives John MacDougall
Le patron du groupe européen de défense et d’aéronautique EADS, Louis Gallois, a déclaré mardi qu’il allait proposer « la suppression totale du système des stocks-options » dans le groupe, dans un entretien au quotidien français Le Monde.
« J’avais déjà dit (…) que je considérais l’attribution de stock-options aux dirigeants comme un système contestable qui s’apparente à une loterie. Je vais proposer au conseil d’administration sa suppression totale », déclare le président exécutif du groupe.
Stock-options: les députés votent en commission une contribution patronale
PARIS, 16 oct 2007 (AFP)
Les députés ont adopté mardi en commission un amendement au projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2008 (PLFSS) proposant d’instaurer une contribution patronale de 2,5% sur l’attribution des stock-options, a indiqué à l’AFP une source parlementaire.
L’amendement présenté par le rapporteur du PLFSS, le député UMP Yves Bur, prévoit également une contribution salariale, également de 2,5%, sur la plus-value dégagée par le bénéficiaire lors de la levée de l’option.
Il est enfin prévu pour les chefs d’entreprise une cotisation patronale de 10% sur les attributions gratuites d’actions.