Depuis 2003, l’assurance-vie était très courtisée par les ménages français. 2006 a confirmé cet engouement. En effet, durant cette année, les primes ont augmenté de 17%, une croissance plus que satisfaisante.
Mais cette tendance serait sur le point de s’inverser. L’agence de notation Fitch a récemment mené une étude du secteur et affirme que cette croissance devrait diminuer. Les affaires nouvelles se feront plus rares et l’avenir de l’assurance-vie semble un peu terni.
Selon Fitch, les primes obtenues sur des supports en unité de compte pourraient connaître une croissance bien moins forte.
Cette évolution serait la conséquence de la volatilité des marchés financiers d’après l’agence.
L’agence ajoute que « l’incitation à transférer des contrats d’assurance-vie en euros vers des contrats en unités de compte va être d’autant moins forte que la rémunération des contrats en euros devrait se stabiliser en 2007 par rapport à 2006 ».
Pour l’heure, l’agence Fitch n’anticipe pas de changements fondamentaux dans la fiscalité de l’assurance-vie. Le gouvernement pourrait être amené à réfléchir à la mise en place d’amendements spécifiques tels que les prélévements sociaux annuels pour la partie en euros des contrats en unités de compte. Ceci aurait des conséquences très négatives sur l’évolution des cotisations de contrats multi-supports.
Le secteur de l’assurance-vie serait-il parvenu à sa maturité ?
Lire aussi : Baisse d’activité de l’assurance-vie au premier trimestre 2007
Bonjour,
Je voudrais placer quelques sous pour ma fille et je me demande donc s’il est intéressant d’ouvrir un fond en euros ou un fond en unité de compte.
Vu que les marchés sont volatils, je suppose que placer son argent sur un fond en unité de compte est risqué. Es-ce vrai? les actions des contrats en unités de compte seront-elles touchées par la crise financière?
merci par avance pour votre aide
Bonjour,
L’assurance vie me semble toujours attrayante surtout dans une logique de transmission du patrimoine.
Bonne journée.
Marc.
Après avoir donné la rémunération 2008 de son support euros (4,36% nets) voici son communiqué du 8 janvier 2009 :
« L’Afer confirme qu’elle n’a aucun investissement direct Madoff. Son exposition Madoff indirecte, au travers de fonds de fonds, est elle-même tout-à-fait marginale, quasi-nulle, elle représente moins de 800.000 euros sur le fonds garanti et à peine 600.000 euros sur les UC, soit un total de 1,4 million d’euros (qui ont d’ailleurs été à 100% provisionnés sur 2008 et sont donc déjà inclus dans les résultats de l’année dernière). Ce montant de 1,4 million est donc non significatif, il représente à peine 0,0035% de son encours… de 40 milliards d’euros ! »