Convoité notamment par un consortium emmené par Richard Branson (Virgin), Northern Rock a confirmé qu’il avait bien emprunté près de 18,6 milliards d’euros à la Banque d’Angleterre pour continuer d’assurer ses opérations. Son président Matt Ridley, auditionné par la Commission des finances du Parlement britannique, a expliqué que la crise subie par sa banque cet été résultait d’un « enchaînement de circonstances imprévisible ».
Il a indiqué avoir proposé sa démission « dès qu’il apparaitrait qu’elle était dans l’intérêt de l’entreprise », avant de se raviser. Un autre membre de la direction de Northern Rock, Ian Gibson, a quant à lui avoué que la banque n’avait jamais réalisé de simulation sur la viabilité de son modèle d’activité. Celui-ci reposait à 75% sur des emprunts extérieurs et à 25% sur l’épargne de ses clients. Dans quelques jours, ce sera autour du ministre des Finances, Alistair Darling, d’être auditionné par la Commission des Finances.
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