Le ministre algérien de l’Energie et des mines, Chakib Khelil, est attendu lundi à Paris pour des discussions avec le ministre français de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durable, Jean Louis Borloo, a annoncé dimanche son ministère.
Alors que l’Algérie avait rejeté la proposition française d’associer Sonatrach et GDF, leur réunion pourrait induire quelques évolutions sur le dossier.
A noter par ailleurs que le plan de pose des mines placées le long des lignes « Challe » et « Morice » par l’armée française entre 1956 et 1959 a été remis officiellement ce mois-ci par la France à l’Algérie. Il faut dire que l’Algérie est actuellement extrêmement « courtisée » par les Etats-Unis lesquels pourraient souhaiter établir des bases militaires sur le territoire algérien, officiellement pour lutter contre le terrorisme. Ceci peut peut-être expliquer cela.
La visite officielle de Chakib Khelil de deux jours « portera sur la coopération entre l’Algérie et la France dans le domaine de l’énergie ». M. Khelil rencontrera également la ministre de l’Economie, des Finances et de l’Emploi, Christine Lagarde, ainsi que des représentants d’entreprises françaises du secteur de l’énergie, a ajouté le ministère. Joliment dit.
Fin juillet, à la suite du souhait émis par Nicolas Sarkozy d’un « rapprochement » entre Sonatrach et des sociétés françaises comme Gaz de France, Suez ou Total – – en échange d
J’espere que l’energie pourra servir de pierre angulaire à la coopération economique algéro-francaise pour créer un réel axe de développement mediterranéen. En plus on l’aime bien Borloo en Algérie 😉
Oui, apparemment, Borloo a la cote en Algerie, faut dire qu’il s’est bien battu 😉
Algérie/France: discussions à Paris sur le nucléaire civil
ALGER – Le ministre algérien de l’Energie et des mines, Chakib Khelil a déclaré lundi lors de son départ pour Paris que le nucléaire civil sera au menu des discussions qu’il doit avoir en France.
« Nous évoquerons, outre les questions ayant trait aux hydrocarbures, notamment le gaz, la coopération dans le domaine du nucléaire civil », a déclaré lundi M. Khelil à la radio nationale peu avant son départ pour Paris pour une visite de travail de deux jours.
M. Khelil doit rencontrer les ministres français de l’Ecologie, du développement et de l’aménagement durable, Jean Louis Borloo et de l’Economie et des finances Christine Lagarde, ainsi que des représentants d’entreprises françaises du secteur de l’énergie.
Le président français Nicolas Sarkozy avait affirmé fin septembre lors du sommet sur le climat organisé par l’ONU que la France était « prête à aider tout pays qui veut se doter de l’énergie nucléaire civile ».
« Il n’y a pas une énergie de l’avenir pour les pays occidentaux, et des pays d’Orient qui n’auraient pas le droit d’y avoir accès », avait-t-il précisé.
Le président Sarkozy avait annoncé, mardi lors d’une visite d’Etat à Rabat, que la France et le Maroc avaient décidé de coopérer dans le domaine nucléaire civil.
De son côté, l’Algérie a signé, le 9 juin à Alger avec les Etats-unis, un protocole d’accord dans le domaine du nucléaire civil.
L’Algérie dispose actuellement de deux réacteurs expérimentaux à Draria, dans la banlieue sud d’Alger, et à Aïn Oussera, près de Djelfa (270 km au sud d’Alger). Le réacteur de Draria, de 3 mégawatts, a été construit en coopération avec l’Argentine, celui d’Aïn Oussera, de 15 mégawatts, a été livré à l’Algérie par la Chine.
Ces deux réacteurs sont régulièrement contrôlés par l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA).
(AFP / 29 octobre 2007 11h43)