Citigroup, ca a fait mal!

Dow19nov Tout un chacun écrivait en fin de semaine dernière que grace a Thanksgiving, on était en droit d’espérer quelques jours d’accalmie sur les marchés si toutefois le week-end ne réservait pas de nouvelles mauvaises surprises sur le secteur bancaire … La prudence était de mise parce qu’en effet, ce lundi a réservé 2 surprises d’un gout discutable, à savoir Goldman Sachs qui passait Citigroup à « vendre » (c’est pas très sympa entre collègues!) et la révision des modes de notation pour les groupes immobiliers par Fitch. Evidemment, une recommandation aussi mauvaise sur la première banque du monde, ca la fout vraiment mal et ainsi le Dow Jones a chuté sous les 13000 points dans un volume de transaction pas vraiment anecdotique (encore une preuve que tous ces raisonnements vaseux sur les traders qui prépareraient Thanksgiving plutot que passer des ordres de vente, c’est tout juste bon pour le café du commerce!).

Naze19nov En gros, ca sent la semaine toute rouge coté USA … Pour le Dow et le S&P 500, l’affaire semble pliée désormais. Toutefois, sur le Nasdaq-100, vous pourriez trouver ici ou là des « analystes » prets à écrire que l’indice technologique résiste à la baisse (ou des machins du meme genre!).

Ne vous y trompez pas! Je crois pour ma part au contraire que l’indice n’a pas une chance de résister à la correction qui se met en place outre-Atlantique … Et s’il semble flotter dans un mouvement de consolidation horizontale, c’est plutot parce que les opérateurs sont peu intéréssés par les valeurs technologiques comme le montre les volumes de transactions en nette diminution depuis le trou d’air d’il y a une dizaine de jours. A mon humble avis, ceci nous fournit une bonne occasion d’entrer à vil prix sur des put warrants avant que la tempète ne se lève pour de bon sur cet indice. Je ne serais pas surpris de le voir revenir dans un premier temps sur les 1900 points à brève échéance …

(9 commentaires)

  1. Le 21 novembre 2007, les cours de Freddie et Fannie, les deux principaux organismes de crédit immobilier US, ont plongé hier. Conséquence le marché européen interbancaire des obligations sécurisées a été suspendu jusqu

  2. Citigroup éliminerait 45 000 emplois sur 320 000.
    Touché par la crise du crédit immobilier à haut risque, le «subprime», le numéro un américain de la banque Citigroup envisage de supprimer d’autres emplois, en plus des 17 000 déjà prévus dans le plan de restructuration adopté en avril.
    Le groupe entend ainsi réduire ses coûts, a expliqué une porte-parole du groupe, Shannon Bell, en réaction aux informations diffusées un peu plus tôt par la chaîne de télévision CNBC. Celle-ci croit savoir que Citigroup compte procéder à jusqu’à 45 000 suppressions d’emploi au cours des mois à venir, après les 17 000 décidés avant la crise du crédit et qui représentaient environ 5% d’un effectif total de 320 000 employés. Mme Bell a refusé d’avancer un chiffre.
    Citigroup affirme n’avoir pas encore pris de décision quant aux branches d’activités qui seront affectées par des réductions d’effectifs. Le processus de passage en revue ne sera probablement achevé qu’après la désignation d’un nouveau directeur général, affirmait-on lundi.
    Le PDG du géant bancaire, Charles Prince, a démissionné le 4 novembre, alors que le soir même l’établissement annonçait une dépréciation supplémentaire probable de ses actifs de 8 à 11G$ au quatrième trimestre, en raison d’investissements liés au crédit hypothécaire à haut risque. Au troisième trimestre, la crise avait déjà coûté environ 6,5G$ au groupe.
    http://argent.canoe.com/lca/infos/etatsunis/archives/2007/11/20071126-134628.html

  3. Citigroup va supprimer 50 000 emplois
    La banque américaine Citigroup a annoncé, lundi 17 novembre, qu’elle comptait supprimer très rapidement quelque 52 000 postes pour ramener ses effectifs mondiaux à 300 000 personnes. Cette réduction d’effectifs devrait se faire par le biais de départs naturels, de cessions d’unités mais aussi de licenciements. L’ex-numéro un bancaire américain prévoit en outre de réduire ses dépenses de 20 % par rapport à leurs pics historiques.
    La crise financière a amaigri Citigroup, qui employait 375 000 personnes fin 2007. L’action de la banque a fondu de 24 % en Bourse durant la seule semaine dernière et a perdu plus de 70 % de sa valeur depuis le début de l’année.
    Citigroup fait l’objet de suspicions du marché sur sa capacité à sortir de la crise, en dépit de l’aide de 25 milliards de dollars accordée par l’Etat fédéral dans le cadre du plan de stabilisation du système financier américain.
    http://www.lemonde.fr/economie/article/2008/11/17/citigroup-va-supprimer-50-000-emplois_1119804_3234.html

  4. Wall Street : 70 000 emplois menacés
    L’industrie financière se prépare à des suppressions d’emplois massives. Alors que les banques américaines finalisent leurs plans de licenciements et leurs budgets 2009, cadres et analystes estiment que 70 000 emplois supplémentaires pourraient être supprimés à la fin du mois. Premières cibles : les activités de banque d’investissement et de trading, particulièrement affectées par le gel des marchés de capitaux et par l’effondrement des opérations de financement et de rachats d’entreprise. Goldman Sachs

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