Le PDG de Generali soupçonne des Italiens de vouloir sa peau

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Administrateur de Generali depuis près de 34 ans, Antoine Bernheim a été réélu à la présidence de l’assureur italien en avril dernier après un premier mandat entre 1995 et 1999. Revenu en 2002, il doit cependant faire face à une tentative de fronde de la part du fonds activiste Algebris, qui détient pourtant moins de 1% du capital de Generali. Si Algebris critique fortement la stratégie du groupe, sa gouvernance et sa sous-valorisation en Bourse, les critiques visent également l’âge du capitaine (83 ans) et sa rémunération. Antoine Bernheim s’en explique dans un entretien au Monde (29/11).

Il se dit « convaincu » qu’Algebris « n’agit pas seul ». Le fonds britannique est « certainement soutenu par des Italiens qui ont certaines ambitions concernant la compagnie », affirme-t-il. A noter que le capital de Generali est détenu à 31% par des investisseurs transalpins, dont Mediobanca (15,7%). La banque d’affaires italienne est elle-même contrôlée par un pacte d

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