Gazprom et Total partenaires dans les ressources gazières

Gazprom0730 Le géant russe Gazprom a annoncé en fin de semaine qu’il souhaite avoir du renfort pour l’exploitation du gisement gazier d’Astrakhan dans le sud de la Russie, et cette aide pourrait venir de Total. Il y a quelques mois, Total avait déjà été choisi comme premier partenaire étranger dans l’exploitation du gaz dans le site de Chtokman. La société française semble donc être en bonne voie pour s’entendre durablement avec Gazprom. Même si le gisement d’Astrakhan est moins important que celui de Chtokman (près de 4.000 milliards de mètres cubes et plus de 30 millions de condensat), il représente pourtant environ entre 2.500 ou 2.700 milliards de mètres cubes de réserves. Mais Total pourrait réellement occuper une place de choix dans cette nouvelle étape de coopération en obtenant au moins 25% des participations dans cette exploitation, comme ce fut le cas avec Chtokman. Total n’est pas le seul. En effet, le groupe pétrolier et gazier norvégien StatoilHydro est aussi en bonne place et détient déjà 24% dans l’accord du mois d’octobre concernant Chtokman. La société destinée à l’étude, au financement, à la construction et à l’exploitation de ce dernier gisement doit d’ailleurs être constituée ce mois-ci pour un démarrage de production en 2013.

Originellement et quelques temps seulement après la découverte du gisement d’Astrakhan, Gazprom avait entamé des discussions avec la société italienne Eni qui devait donc avoir la place de Total à l’heure actuelle. Mais de nombreux points de désaccords ainsi que des ralentissement dans les négociations ont permis à la société française de prendre la place de son concurrent.

Si cet accord intervient principalement en raison du besoin de Gazprom de requérir une expérience technique qui lui fait défaut, la Russie semble néanmoins en ce moment ouvrir ses portes à Total. Outre cet accord, et ces accords, avec Gazprom, Total ne néglige pas pour autant le numéro deux russe du secteur, Novatek, autant pour des projets en Russie que plus largement, à l’international.   

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