Encore une mauvaise nouvelle pour Dassault !
Alors que le groupe a récemment perdu des contrats au Maroc et en Arabie saoudite, sur son avion Rafale – encore invendu à l’exportation – le ministère de la Défense a annoncé jeudi qu’un Rafale de l’armée de l’air s’était écrasé en Corrèze lors d’une mission d’entraînement.
L’avion s’est écrasé en fin d’après-midi « dans une zone non habitée sans causer de dommages au tiers », précise un communiqué.
Un Rafale de la base aérienne de Saint-Dizier s’est écrasé jeudi vers 18h20 sur la commune de Neuvic, en Corrèze, entre Tulle et Clermont-Ferrand, a-t-on appris auprès du colonel Gilles Lemoine, chef du Sirpa-Air. Deux avions effectuaient une mission d’entraînement, « de surveillance de zone », en moyenne altitude, à environ 4.000 mètres, quand l’un des appareils a disparu des écrans radars pour une raison indéterminée et s’est écrasé. Le pilote, un aviateur confirmé de l’armée de l’air, porté disparu, était toujours recherché dans la soirée, a précisé le colonel Lemoine.
Selon le Sirpa air, c’est la 1ère fois qu’un Rafale s’écrase, l’appareil étant opérationnel depuis juin 2006. 27 avions de ce type sont actuellement en service dans l’Armée de l’air, dont 21 biplaces et 6 monoplaces. Sa première mission sur un théâtre d’opération extérieure s’est effectuée de mars à juin 2007. Trois Rafale étaient alors déployés sur la base de Douchanbé, au Tadjikistan, où ils apportaient un soutien aérien aux forces de l’Otan présentes au sol en Afghanistan.
Une bonne nouvelle toutefois : selon le site internet de la Tribune, Paris et Tripoli pourraient conclure la vente de 10 à 14 avions de combat Rafale à l’occasion de la visite officielle du colonel Kadhafi en France la semaine prochaine. « Il existe une chance significative pour concrétiser ce dossier« , selon La Tribune qui ne cite pas ses sources. Le site internet indique toutefois que Paris n’a pas à ce jour d’assurance de la part de Tripoli.
Serge Dassault et Charles Edelstenne, le président de Dassault Aviation, quant à eux, ne cacheraient plus leur colère envers la Délégation générale pour l’armement (DGA). Les deux dirigeants rendent en effet cette administration responsable de l’échec commercial du Rafale au Maroc, fin octobre.
Comme pour la « défaite » observée récemment en Arabie saoudite par les groupes français d’armement, les méthodes commerciales de la DGA – paraissant vouloir forcer la main des prospects en proposant tout un package complexe – semblent loin de satisfaire leurs interlocuteurs, ces derniers estimant que les français auraient quelque peu la main lourde.
Sources : Reuters, AP, JDD
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Le premier crash du Rafale dû à une « désorientation spatiale » du pilote
PARIS, 10 jan 2008 (AFP)
Le ministre français de la Défense Hervé Morin a annoncé jeudi sur RTL que le premier crash d’un Rafale, survenu le 6 décembre en Corrèze, était dû à une « désorientation spatiale » du pilote, selon les premières conclusions de l’enquête.
Commentant ces premières conclusions du Bureau enquêtes accidents Défense, M. Morin a indiqué qu’au regard de l’examen de la boîte noire de l’appareil, trois hypothèses étaient envisageables : « une défaillance de l’appareil, des moteurs ou des commandes de vol », un « malaise du pilote » ou sa « désorientation spatiale ».
« De toute évidence », a-t-il dit, il ne s’agissait pas de la première. Quant à celle d’un malaise, elle a été écartée, le pilote ayant été « jusqu’au bout » aux commandes de son appareil.
Restait donc celle d’une « désorientation spatiale » qui, a-t-il souligné, « n’est pas une erreur humaine mais un danger et un risque inhérent au métier de pilote ».
La « désorientation spatiale » intervient lorsque le pilote, trompé par la perception de son oreille interne et privé de repères visuels, apprécie mal la position de son appareil par rapport au plan horizontal.
Le Rafale accidenté, basé à Saint-Dizier (Haute-Marne), s’était écrasé dans une zone inhabitée de la commune de Neuvic après une chute en piqué de 4.000 mètres. Son pilote a été tué dans l’accident.
Crash d’un B2 américain à Guam :
A U.S. B-2 stealth bomber crashed at Andersen Air Force Base in Guam just after taking off but the two pilots on board ejected safely, the U.S. Air Force said.
« They have been evaluated by medical authorities and are in good condition, » the Air Force said in a statement.
An inquiry will be held into why the aircraft, which cost almost $1.2 billion each, crashed, an Air Force spokesman said.
Guam, a U.S. Pacific territory within striking distance of regional hotspots, has had a bomber presence since March 2004 and B-52s, B-2s and B-1s deploy on rotation from bases on the U.S. mainland.
The aircraft which crashed was based at Whiteman Air Force Base in Missouri.
The B-2 bomber can evade most radar signals making it difficult for defensive systems to detect, track and attack. It has a range of 6,000 nautical miles without refueling, according to the Air Force.
The B-2 bombers have been used for missions in Afghanistan, Iraq and Serbia.
Guam has had a U.S. military presence to varying degrees since 1898, when U.S. naval forces captured it from Spain.
The Japanese occupied the island during World War Two but the Americans then built up an air base, which saw heavy action for bombing runs during the Korean and Vietnam wars.
The United States plans to move 8,000 Marines and 10,000 dependents from the southern Japanese island of Okinawa to Guam by 2014 as part of a global realignment of U.S. forces.
http://www.reuters.com/article/newsOne/idUSN2236300820080223
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