Le prix du baril n’en finit pas de monter ces jours deniers, le cours du pétrole ayant cloturé encore en hausse lundi soir à New York.
La journée constitue la cinquième séance consécutive de hausse, l’optimisme étant de mise sur les marchés alors que – pourtant – bons et mauvais indicateurs se succèdent.
Spéculation ? cela y ressemble bigrement …
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de référence – le « light sweet crude » pour livraison en octobre – a ainsi gagné 48 cents dans la journée, s’établissant désormais à 74,37 dollars.
Atteignant même 74,81 dollars en cours de séance, constituant ainsi au plus haut depuis le 20 octobre.
A Londres, sur l’Inter Continental Exchange, le baril de Brent de la mer du Nord à échéance octobre n’a pour sa part progressé que de 7 cents à 74,19 dollars. Les bourses londoniennes et newyorkaises étant désormais en phase sur le marché pétrolier.
Les investisseurs ont réagi positivement aux propos du président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, lequel estime que l’économie américaine a « évité le pire » et apparaît en train de se stabiliser, avec de « bonnes » perspectives de reprise à court terme.
Les analystes observent également des prémices d’une reprise de la demande, l’augmentation massive du parc automobile chinois plaidant en leur « faveur ». Les chiffres du commerce chinois pour juillet, publiés lundi, semblent en effet confirmer la tendance des derniers mois où « une demande apparente de pétrole semble continuer de progresser à un rythme relativement solide », si l’on en croit Barclays Capital.
Les marchés s’inquiètent également des éventuelles conséquences du passage de l’ouragan Bill au dessus du Canada, des retards sur les installations de la côte est du pays pouvant être à déplorer.