(3 commentaires)

  1. Ouch ! Voilà qui fait sérieusement réfléchir de la part du toujours mesuré Michel Delobel…
    Les indices américains continuant à s’assombrir (avec une remontée du chomage qui ne laisse graphiquement aucun doute), il y a fort à parier que le CAC40 rejoigne bientôt ses petits frères : verdict en mars ?

  2. Le probleme fondamental, ce sont les dettes. Pour les payer les banques fonds et autres vendent ce qui est liquide. Car il ne peuvent emprunter. Les retraits de liquidités par BCE en sont à mon avis la preuve. Donc les actions, hop !!!
    Les moyennes étaient dans les portefeuilles, elles en sont sorties.
    Quid des grosses? Comme on ne sait pas (les banques, fonds etc… le savent ils eux-memes?) l’ampleur des dettes (pas seulement immobilier mais surtout commerciales assises sur les délirantes capitalisations + l’immobilier d’entreprise) on ne sait pas pronostiquer
    une chute ou une stabilisation suivie d’une remontée.
    Le plus grave, c’est que les entreprises
    ne vont bientot plus pouvoir faire les roulements de refinancement de leur dette. Mais quand? Et à quelle hauteur?
    Bref ….
    Pour ma part je suis passer total liquide au dernier 5800 di CAC40 et je le regrette pas. Sur sortir maintenant c’est des pertes. Mais voir le CAC40 à 4000 pts
    c’est possible, comme un 6500.
    Ceux qui ont encore du 30% de gain sur leur portefeuille devraient se barrer à mon avis.

  3. Il y a effectivement de quoi prendre peur, mais n’est-ce pas trop tard pour sortir ? Beaucoup de mauvaises nouvelles semblent intégrées. Quand on voit des titres sur des plus bas de 6, 7 ou 8 ans, alors que leur situation fondamentale est meilleure qu’il y a quelques années, quand leurs cours étaient souvent 2 voire 3 fois plus élevé… ça fait réfléchir. Mais à ce niveau là, que sont 10 ou 20% de repli supplémentaire… 🙂
    Bref, pas facile de statuer, avec d’un côté des titres sur leurs plus hauts historiques, et de l’autre, des titres sur leurs plus bas historiques (avec des sociétés qui gagnent de l’argent, précisons-le, et ne sont donc pas en situation de faillite).
    Quant au problème de la dette, c’en est effectivement un, mais plus par le problème de confiance interbancaire que par le montant d’endettement des entreprises, qui est revenu à un niveau bien plus acceptable qu’il y a quelques années.

Les commentaires sont fermés.