Clôture CAC : 4723 (-1.92%)

Nouvelle séance de fort repli à la bourse de Paris. L’espoir d’hier, avec la fausse cassure des 4760, n’aura donc pas tenu bien longtemps. Et pourtant, ce matin, le CAC semblait vouloir faire bonne figure, préservant les 4760 malgré le retournement de Wall Street la veille. Mais pour une fois, ce sont des raisons européennes qui sont responsables de la cassure et de l’accélération de la baisse, avec une baisse de 25pts de base du taux de la BOE alors que certains espéraient 50 (les taux sont à 5.25, plus hauts encore que ceux de la BCE). Ce n’est ensuite pas le status quo de la BCE, largement attendu, qui changera grand chose, mais après un point bas sur 4680 en tout début d’après-midi, le discours de Mr Trichet a semble-t’il rassuré un peu les marchés, avec un léger infléchissement des commentaires.

Le CAC s’est alors repris, aidé ensuite par un rapide retour à l’équilibre des places américaines, après une ouverture en gap baissier. Mais malgré une brève tentative au dessus des 4760, le CAC ne parviendra pas à préserver ce niveau en clôture.
La rupture des 4760 est donc confirmée, et pourtant, le marché semble hésiter à aller franchement chercher les supports atteints les 22 et 23 janvier. Peut-être en raison de l’euro, en fort repli et de retour sur les 1.445. Depuis quelques semaines, et malgré une forte baisse des taux US, l’euro résiste plutôt bien, et se replie même. Un comportement qui devrait soutenir les marchés européens, pourtant bien plus attaqués que leurs homologues américains. Vont-il enfin refaire une partie de leur retard, avec une situation économique plus favorable qu’aux US ?
C’est ce que nous suivrons dans les prochains jours, avec un pronostic graphique plutôt baissier, mais un marché qui semble avoir envie de souffler, après 6% de repli depuis l’ouverture de lundi matin.

En déplacement pendant 3 jours, je ne serai pas en mesure de vous proposer d’analyse avant lundi à priori. Je ferai lundi matin un rapide point sur la séance de vendredi. D’ici là, passez un bon we.

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