Et voila, ca devait bien arriver à un moment ou à un autre … Le Dow sous les 12000 points, le S&P 500 sous les 1300 et le change USD/JPY sous les 102, tout cela méritait bien une action d’urgence des banques centrales pour faire un bon travail d’aérofreins, le temps que les « gros » puissent sortir du marché actions sans trop de bobo. Parfois, je me demande encore pourquoi les USA n’ont pas encore déménagé le batiment de la Réserve Fédérale à Wall Street, quelque part, ca serait plus honnète! Mais, soyons sérieux 2 minutes: la FED, qu’a-t-elle fait aujourd’hui ? La réponse précise est ici, et ce n’est pas exactement la meme chose que sur nos sites francophones. Pour le moment, on en est à +340 points sur le Dow Jones qui s’en retourne vers les 12100 points (on retient que le cap important est à 12200 environ, et pour cela, il faudra que ce rally tout naze tienne au moins 2 jours).
Coté Europe, eh bien c’est assez drole puisque meme avec un ZEW plus haut que prévu, nos indices n’arrivaient pas à s’extraire du trend baissier dans lequel ils se trouvent depuis un bon moment. Pour autant que je puisse voir, celui-ci se matérialise sous la forme d’une droite partie de novembre 2007 et qui dégringole au rythme moyen de -400 points par mois sur tous les indices … Bien entendu, cela reste une moyenne, mais ce qu’il faut comprendre, c’est qu’une fois que l’on a admis l’existence de cette droite, il ne reste plus qu’à étudier les fluctuations, soit sous forme de dispersion gaussienne (écart-type, etc …), soit sous forme de série de Fourier. Ceci ne marche pas avec les USA (ou tout au moins, je n’arriver pas à le faire)
L’indice DAX était le meilleur candidat au rebond aujourd’hui puisque le ZEW était bon (mais ceci signifie aussi que Trichet aura plus les coudées franches pour tenir les taux). Néanmois, l’affaiblissement passager de Wall Street a considérablement réduit l’avance accumulée en quelques minutes après l’intervention de nos grands argentiers: que cela ne dissuade personne de garder précieusement tous les dérivés baissiers car la pérénnité de cette reprise n’apparait pas acquise, loin de là!