Les compagnies pétrolières américaines misent à fond sur le GNL pour les années à venir.
Si Exxon Mobil semble pour l’heure surtout en rester aux paroles, Chevron préfère agir.
Le géant pétrolier américain ExxonMobil a annoncé s’attendre à une hausse de 400% de la demande mondiale de gaz naturel liquéfié (GNL) d’ici 2030.
Le groupe pétrolier américain Chevron a annoncé quant à lui lundi qu’il envisageait la création en Australie d’une seconde usine de gaz naturel liquéfié, d’une valeur estimée à plusieurs milliards de dollars.
« La demande mondiale de GNL devrait croître, d’environ 100 millions de tonnes par an en 2000 à plus de 500 millions de tonnes par an en 2030 », a déclaré Andrew Swiger, président d’ExxonMobil Power & Gas Marketing dans un discours à une conférence du secteur à Bangkok.
« C’est une stupéfiante multiplication par 5 qui va modifier les conditions de ventes du GNL et par là même le visage du secteur du gaz dans son ensemble », a-t-il ajouté.
Parallèlement à ce discours, Chevron annonçait qu’il envisageait la création d’une seconde usine de GNL en Australie. Ce projet, baptisé Wheatstone et qui devrait être opérationnel en 2009, sera localisé au large des côtes de Karratha, dans l’Etat d’Australie Occidentale.
Dans le même temps, Chevron développe un autre projet d’usine GNL baptisé Gorgon sur l’île de Barrow, une réserve naturelle proche de Karratha. Son coût de développement a été évalué à 18,5 milliards de dollars américains.
« Nous disposons d’assez de ressources gazières en Australie Occidentale pour assurer la création de deux usines Chevron de gaz liquéfié », a déclaré le directeur général du groupe pour l’Australie, Roy Krzywosinski.
Le pétrolier a annoncé séparément le lancement de la construction d’une plateforme d’extraction gazière, baptisée Platong Gas II, au large de la Thaïlande, dont le coût est estimé à 3,1 milliards de dollars. La plateforme doit être mise en service au premier trimestre 2011 et offrir une capacité de production quotidienne de 11,8 millions de m3, ce qui correspond à 14% de la consommation de gaz naturel de la Thaïlande.
A noter par ailleurs que la compagnie nationale des hydrocarbures d’Algérie, Sonatrach, commercialisera le gaz naturel (GNL) algérien directement sur le marché américain à partir de 2009 grâce à l
Je pense que le gaz va devenir « LA » commodité montante grâce au GNL qui va permettre de créer un marché mondial sur le modèle du pétrole.
Les centrales à gaz sont en effet les plus efficientes, les plus flexibles et les moins polluantes, ce qui va faire exploser les demandes en gaz à l’avenir.