Cette après-midi, nous avons tous eu la surprise de voir les compteurs pointer autour de -3% sur les indices européens, et les taux de change contre le yen fondre à vue d’oeil. La raison fut la statistique de consommation US qui montra un -0.6% inattendu (et là-bas, comme chez nous, 70% de la croissance éco repose sur cette conso, je me mets à parler comme M.-E. Leclerc maintenant!). La cloture fut moins désastreuse, et certains pourraient penser des choses du style « l’exces baissier a été corrigé, les mauvaises nouvelles sont déjà dans les cours ». Ce raisonnement est une grossière erreur puisqu’en fait, la remontée in-extremis de nos indices s’est faire sur « un coup de comm’« , à savoir l’annonce par S&P que la fin des dépréciations était en vue. Mais que reste-t-il de crédibilité à ces pauvres communicants à 2 balles ? D’autre part, on notera la figure en « bébé abandonné » sur le CAC 40, ne laissant rien présager de bon …
Or, pendant que les blablateurs de S&P essaient de sauver (temporairement) ce qui peut encore l’etre (c’est-à-dire les 12000 points du Dow qui a gappé à la baisse aujourd’hui–fait plutot rare pour etre souligné), on a aussi appris que le fond Carlyle faisait défaut. Cela pourrait etre anecdotique (compte-tenu des circonstances) si nos grands établissements bancaires n’étaient pas positionnés dedans: et oui, on y trouve par exemple BNP Paribas … Il semble d’ailleurs que peu à peu, l’étendue de la récession à venir commence à faire consensus: voir ici et là. A ceux qui auraient encore de l’espoir au vu de l’action des banques centrales initiée mardi, je conseille la lecture de ce document. Honnètement, ca n’est pas de nature à rassurer qui que ce soit!
Lu dans le magasine « CASH » de ce jeudi.
(magasine belge)
La crise s’étend.
516400 milliards USD ou 36 fois le PIB des Etat-Unis!
C’est le montant total des produits dérivés hautement sophistiqués négociés hors bourse à la fin de juin 2007 …. (suite page 40 du magasine)
Personnellement je ne comprends pas toute l’étendue de ces quelques lignes, mais le chiffre de 516400 milliards USD me donne le tourni et je me demande ou et comment je peux sauver mes billes.
Lu dans le magasine « CASH » de ce jeudi.
(magasine belge)
La crise s’étend.
516400 milliards USD ou 36 fois le PIB des Etat-Unis!
C’est le montant total des produits dérivés hautement sophistiqués négociés hors bourse à la fin de juin 2007 …. (suite page 40 du magasine)
Personnellement je ne comprends pas toute l’étendue de ces quelques lignes, mais le chiffre de 516400 milliards USD me donne le tourni et je me demande ou et comment je peux sauver mes billes.
ouais, mais tous ces liens renvoyant vers barry ritholz, ca sent l’analyse pas equilibrée. ou plutot pas contre argumentée . enfin bref, attention à ne pas avoir une vision deformée par lécoute d’un seul son de cloche . meme si je suis completement epaté par son site et ses avis en ce moment …
Bonsoir Laurent
le frangin à N sarkosy qui vient d’être embauché chez Cartyle ?!!
Un autre article …….
16/05/2003 N°1600 Le Point
Carlyle – Un fonds très spécial
Le fonds d’investissement américain serait-il un « faux nez » de la CIA ? Ses dirigeants s’en défendent. La prédilection de Carlyle pour les affaires où l’Etat a son mot à dire paraît en tout cas l’indiquer. Polémique
http://www.lepoint.fr/actualites-economie/un-fonds-tres-special/916/0/37366
Bonjour,
Soyez indulgent je débute, mais n’y a-t-il pas de divergences sur vos indicateurs ??
Voir : http://cjoint.com/?dokqnpdRpV