Après deux séances de rebond, le CAC repars lourdement à la baisse, un peu à la surprise générale, la clôture de New York ayant certes été négative, mais de façon modérée et à mettre en parallèle avec la très forte progression de la veille. Les raisons de ce fort repli sont plus à aller chercher en Asie, avec un fort repli de 3 à 4%, et du côté de l’euro comme du pétrole, qui battent de nouveaux records, et finissent par peser sur les marchés.
Le CAC a ainsi ouvert en forte baisse de 2%, ouvrant un important gap baissier, avant que la tendance baissière ne s’aggrave, avec un retour du marché en matinée sur le support des 4565 pts. Il stagne désormais depuis 10 heures entre ce niveau et les 4595 pts, en repli de 2.3% environ.
D’un point de vue graphique, nous avions identifié une zone de « no man’s land » entre 4630 et 4680, isolant les 3 bougies de vendredi, lundi et mardi : nous sommes aujourd’hui de retour sous cette zone, sans passer par la case 4630/4680… Une zone qui sera en tout cas intéressante à surveiller pour les prochaines séances. Pour aujourd’hui, on se méfiera d’une cassure des 4565, qui pourrait provoquer un nouveau mouvement de panique baissière, même si le repli du jour est déjà particulièrement conséquent. A la hausse, le franchissement des 4595 redonnerait un peu d’allant au CAC, mais ce n’est qu’au delà du plus haut de la matinée, sur 4617, que la tendance pourrait s’améliorer. Wall Street est attendue en repli d’un peu plus de 1% seulement. Gageons encore une fois que la tendance prise par les marchés américains dictera la fin de séance à Paris.
Côté valeurs du CAC, une seule hausse, avec Danone qui prend 1%, suivie par EDF en très léger repli (-0.1%) et Pernod Ricard avec déjà 1% de repli!
Côté replis, le secteur automobile est à nouveau attaqué, mais c’est EADS qui mène la baisse avec 5.4% de repli, suivie par Crédit Agricole (-4.7%) et Renault (-4.5%).
L’euro vient donc de battre de nouveaux records, au delà des 1.56 dollars. Le pétrole suit la même tendance, avec un nouveau record au dessus des 111 dollars le baril de brut, même si une légère décrue semble s’amorcer.
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