Le baril de pétrole brut léger américain a franchi mardi un nouveau record en séance, atteignant jusqu’à 114,08 dollars.
Principaux facteurs conduisant à une telle flambée : un nouvel accès de faiblesse du dollar et des problèmes d’approvisionnement du marché.
Certains analystes estiment qu’à l’heure actuelle, les investisseurs maintiennent le pari que la baisse de la demande énergétique prévue aux Etats-Unis, induite par le ralentissement économique, sera compensée par la progression de la consommation en Chine et en Inde. A confirmer …
Le prix du baril de pétrole a fini à 113,79 dollars mardi à New York, un record de clôture. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mai a ainsi fini la séance à 113,76 dollars, un niveau inédit en clôture, en hausse de 2,03 dollars par rapport à lundi.
A Londres, le baril de pétrole Brent de la Mer du Nord n’était pas en reste, passant pour la première fois le seuil des 112 dollars, à 112,08 dollars.
Le prix du pétrole s’est renchéri de plus de 50 dollars par rapport à son niveau d’avril 2007 à New York, et d’environ 44 dollars à Londres. Reste toutefois à analyser ce chiffre en tenant compte de la dépréciation du dollar, pour permettre de se faire une réelle idée de la situation.
La fermeture de terminaux au Mexique et des perturbations sur des infrastructures pétrolières au Nigéria ont fortement fait réagir les marchés.
Pour cause de mauvais temps, la société pétrolière publique mexicaine Petroleos Mexicanos, a été contrainte d’interrompre la production de quatre terminaux alimentant les Etats-Unis, premier consommateur mondial d’or noir. « Il n’y aura aucune conséquence sur les livraisons », a affirmé Carlos Ramirez, porte-parole de PeMex, « à l’exception des retards ». Aucune date de réouverture des terminaux n’a cependant été annoncée, cette dernière étant directement liée aux prévisions météo.
Des incendies se sont déclarés parallèlement sur les installations de la Naoc, filiale du groupe italien Eni, dans la région pétrolière du delta du Niger au Nigeria. La perte de production est évaluée à 5.000 barils par jour.
La Chine a annoncé quant à elle un bond de 49% des importations de gazole en mars.
Sources : AFP, Reuters
Le vice-président de Lukoil (le plus grand producteur russe de pétrole) a annoncé que la Russie qui le deuxième producteur de pétrole dans le monde avait atteint son Peak Oil l’année dernière et ne pourrait plus augmenter sa production dans le futur.
http://www.ft.com/cms/s/0/e8dbf9c8-0a85-11dd-b5b1-0000779fd2ac.html
Dans le même temps, Petrobras découvre un des plus gros champs pétrolifères depuis 30 ans, et le baril continue d’augmenter…On remarque tout de même que les économies sont beaucoup moins affectées que lors des deux premiers chocs pétroliers !
Pacio
http://www.finance-hq.org
Oui, El Gringo, je suis assez inquiete sur les ressources en hydrocarbures de la Russie, si on decrypte les discours prononcés à droite et à gauche
On en reparle
Bonjour Pacio,
et ce matin sur la Radio (BFM), il semblait que Petrobras ne confirmait pas la découverte dans ces volumes là tout du moins. Il y aurait eu confusion entre le nombre de barils estimés pour ce champ, et le nombre total de barils que produirait après exploitation l’ensemble de la zone AMSUD.
Il y a une grosse marge ….
le petrole vient de depasser les 114.08, il a atteint les 114.92
La planète finance sait très bien que le pétrole ne cessera d’augmenter jusqu’à atteindre les 120-125 dollars US courant juin-juillet.
Une guerre au moyen orient, pourrait propulser du jour au lendemain, le petrole à la valeur de 200 dollars US.
Or, une guerre au moyen orient se profile, notamment entre le hezbollah libanais et son perpetuel agresseur: israel. D’après des sources sures, cette guerre devrait avoir lieu cet été.
Ajoutons à cela, que cette fois ci, le pouvoir iranien est determiné à rayer israel de l’univers, et qu’il n’hesitera pas à donner un coup de pouce au hezbollah libanais, qui est sous le controle du pouvoir iranien.
Notons par ailleurs la presence de batiments de guerres américains tels que l’USS Cole, l’USS Nassau, et d’un sous marin stationnés au large des cotes libanaises…..
N’est ce pas une situation explosive qui se profile à l’horizon???
Le pétrole est aujourd’hui à 117 dollars US.
Tout le monde semble etre etonné de ces envolées.
Quand je dis tout le monde, j’entends par là, la france d’en bas, que dis je! la france des égouts!
Cette france là, s’étonne de la moindre déclaration relative à la flambée du pétrole sans en connaitre les raisons.
Cette envolée des prix des pétroles, avait annoncée dès octobre 2007, iol suffisait de regarder la chaine CNBC qui annoncait un pétrole à 125$ au 2eme quart de l’année 2008, ce qui correspond à mai 2008!
Secondo, le pétrole se fait rare! le pic pétrolier a été atteint dans de nombreux pays, dont récemment la russie!
Tercio, des activistes au nigéria procèdent à des sabotages des oléoducs et n’hesitent pas à attaquer les complexes pétroliers.