Rio Tinto : vente d’une mine d’uranium

Australiauranium_map Le groupe minier Rio Tinto a annoncé jeudi qu’il allait céder à un consortium la mine d’uranium de Kintyre, en Australie occidentale, pour 495 millions de dollars. Le site, qui s’étend sur environ 52 km2, est en cours de développement.

Cette vente s’inscrit en plein dans son programme de cession d’actifs non stratégiques. Et pourtant, l’uranium est une ressource déjà fort convoitée comme gaz et pétrole,  des enjeux géopolitiques de même ordre que ceux existant sur les hydrocarbures n’ayant aucune « vocation » à diminuer.

tLe consortium acquéreur est détenu par le producteur canadien d’uranium Cameco et une filiale de la principale maison de commerce japonaise, Mitsubishi Corporation.

La transaction devrait être bouclée en août, sous réserve de l’accord des autorités compétentes, ainsi que du peuple aborigène des Martu, qui détient des droits sur le site.

Le développement du site de Kintyre est en effet assujetti à l’approbation du gouvernement de l’Etat. Le gouvernement travailliste actuel de l’Australie de l’ouest permet l’exploration de l’uranium, mais s’oppose encore au développement de nouvelles mines d’uranium. Toutefois, les gouvernements et les partis politiques de l’Australie sont de plus en plus ouverts au développement de l’uranium. En 2007, le Parti travailliste fédéral d’Australie a abandonné une politique de longue date s’opposant au développement de nouvelles mines d’uranium. Depuis la formation du gouvernement national, le parti favorise l’exploitation minière de l’uranium, en général, en Australie.

Rio Tinto a souligné que cette vente s’inscrivait dans son plan de cession d’activités périphériques, annoncé en novembre dernier suite à l’acquisition du géant canadien de l’aluminium Alcan.

Ce plan prévoit la vente de 15 milliards de dollars d’actifs au total, dont 10 milliards en 2008. Il est déjà bien engagé, Rio Tinto ayant notamment cédé ces derniers mois ses intérêts dans la mine d’or de Cortez, au Nevada (Etats-Unis), pour 1,695 milliard de dollars, et dans la mine diversifiée de Greens Creek, en Alaska (Etats-Unis), pour 750 millions de dollars.

Cameco effectue d’importants travaux d’exploration en Australie depuis 1997 et détient des permis d’exploration portant sur plus de 795 000 hectares de territoire en Australie de l’ouest (dont certains sont proches des gîtes Kintyre), en Australie du sud et dans le Territoire du nord.

(2 commentaires)

  1. bonjour
    je n’ai pas de commentaires à faire
    mais j’ai une proposition à vous faire concernant l’uranium, or et phosphate dans un pays africain (sue vous dirais prochainement), des blocs allant de 900 à 3000km² dont je pourrais vous fournir des documents qui prouvent l’existence de ce que j’avance et vous garantis que vous aurez la concession dont je vous parle avec une la protection nécessiare pour l’exploitattion de ces minerais si vous êtes en mesure techniquement et financièrement bien sûr,
    voici le dossier à fournir:
    – Paiement des droits de réception.
    – Le titre professionnel du chef du projet de rechereche et un descriptif de son
    expérience.
    – Desciprition des moyens techniques à utiliser pendant la recherche et le
    programme des travaux envisagés
    – Déclarations bancaires.
    – 03 derniers bilans et comptes de résultats; ou à défaut,une inscription au registre
    de Commerce.
    – Engagement financier ( montant min. de dépenses à engager ).
    – Liste des personnes affiliées.
    Convention Minière type en 04 exemplaires.
    à bientôt!

  2. bonsoir, je possede un terrain vaste contenant de l’uranium dans mon village, et je cherche un acheteur d’uranium, moi je sait pas quoi faire avec l’uranium,et y a beaucoup d’uranium, je suis en Afrique au Niger. veuillez me contacter si vous ete interes

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