Guerre Russie/USA par Géorgie interposée ?

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Coldwarkids790132 Guerre froide ou guerre chaude, that’s the question. S’il ne fait aucun doute que le conflit continue sur le terrain entre la Géorgie et la Russie, les choses pourraient bien s’envenimer entre les Russes et les Américains. Il est vrai que l’enjeu est de taille …

Sur le carnet de route » des Etats-Unis – voire de l’UE – figurent en priorité des étapes qui ont toutes les raisons de provoquer l’ire de Moscou : freiner la volonté « expansionniste » de la Russie, l’empêcher de garder la main-mise sur le transit du pétrole et du gaz en défendant les pipelines aussi stratégiques que le BTC et le projet Nabucco, diversifier ses approvisionnements et ses partenariats avec des pays producteurs au potentiel alléchant tels que l‘Azerbaïdjan et le Kazakhstan notamment.

Alors que le président américain George Bush a annoncé sa décision d’envoyer la secrétaire d’Etat américaine Condoleezza Rice en France et à Tbilissi et de confier une mission humanitaire au chef du Pentagone Robert Gates – afin de marquer le soutien « indéfectible » des Etats-Unis au gouvernement géorgien – Moscou vient de sommer Washington de choisir entre la Géorgie et la Russie.

– Moscou : les USA doivent choisir leur camp

Les Etats-Unis doivent choisir entre leur soutien à la direction géorgienne et un « partenariat réel » avec la Russie, a déclaré mercredi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, sur la télévision publique RTR.

« Nous comprenons au bout du compte que la direction géorgienne est un projet spécial des Etats-Unis. Et nous comprenons que les Etats-Unis se font du souci pour le sort de ce projet », a déclaré M. Lavrov à des journalistes russes.

Mais « un jour, il leur faudra choisir entre le soutien à un projet virtuel et un partenariat réel concernant des questions nécessitant véritablement des actions collectives », a-t-il ajouté.

Le ministre russe a rappelé que « toutes ces années la Géorgie a été armée notamment par les Etats-Unis ». La Russie « a prévenu à plusieurs reprises ses partenaires américains que c’était un jeu dangereux qui pouvait se terminer par une aventure initiée par la Géorgie », a-t-il dit.

Les Etats-Unis ont assuré à partir de 2002 la formation et une aide à l’équipement de l’armée géorgienne, envoyant sur place des instructeurs militaires. Ils ont activement soutenu le président pro-occidental Mikheïl Saakachvili depuis son arrivée au pouvoir à la faveur de la « révolution des roses » fin 2003 dans cette ancienne république soviétique.

En retour, la Géorgie a fourni en Irak le troisième contingent étranger après les Américains et les Britanniques. Ces 2.000 hommes ont été rapatriés d’urgence dimanche en Géorgie par des avions américains, opération qui a été loin de plaire à la Russie.

– Bush somme Moscou de retirer ses troupes de Géorgie

George W. Bush a exigé mercredi le retrait des forces russes envoyées par Moscou en Géorgie, affirmant avoir reçu des informations inquiétantes selon lesquelles Moscou n’avait pas arrêté ses opérations militaires en Géorgie, alors que le ministère géorgien des Affaires étrangères a annoncé que les chars russes bloquaient la principale route menant à la région séparatiste de l’Ossétie du Sud.

« Les Etats-Unis sont aux côtés du gouvernement démocratiquement élu de Géorgie. Nous insistons pour que la souveraineté et l’intégrité territoriale de la Géorgie soient respectées », a martelé le Président des Etats-Unis, avec à ses côtés Rice et le secrétaire à la Défense Robert Gates.

« La Russie doit tenir sa parole et prendre des mesures pour mettre fin à cette crise », a-t-il souligné devant les journalistes réunis à la Maison blanche.

Bush s’est aussi dit préoccupé par des informations selon lesquelles l’armée russe bloquerait des routes et l’accès à Poti, port géorgien sur la mer Noire, alors que Moscou nie enfreindre le cessez-le-feu en vigueur de facto depuis mardi.

Le président américain a également a annoncé qu’il envoyait la secrétaire d’Etat Condoleezza Rice en France puis à Tbilissi pour tenter de « rallier le monde libre à la défense de la Géorgie libre ». Bush se donnerait-il des « airs » de Gaulle ?

La Maison Blanche a néanmoins démenti mercredi que les relations entre la Russie et les Etats-Unis soient à la « confrontation » après l’intervention militaire de Moscou en Géorgie, ajoutant que leurs liens étaient « complexes et compliqués ».

« Je ne parlerai pas de (relations) à la confrontation, mais (de liens) complexes et compliqués, c’est la meilleure façon de les décrire », a dit à des journalistes la porte-parole de la Maison Blanche Dana Perino.

– Rencontre Rice/Sarkozy en France

« Compte tenu de notre préoccupation, j’ai ordonné des mesures sérieuses pour témoigner notre solidarité au peuple géorgien et pour parvenir à un règlement pacifique du conflit. J’envoie Condoleezza Rice en France où elle rencontrera le président Sarkozy et ensuite à Tbilissi où elle exprimera personnellement le soutien américain au gouvernement démocratique de la Géorgie », a par ailleurs annoncé mercredi George W Bush.

L’Elysée a confirmé la venue jeudi de la secrétaire d’Etat américaine. Nicolas Sarkozy recevra Condoleezza Rice en fin de matinée au Fort de Brégançon afin d’évoquer la situation en Géorgie.

« Le président de la République s’est entretenu cet après-midi avec le président américain George Bush au sujet de la situation en Géorgie, à l’initiative de ce dernier, » a indiqué la présidence, dans un communiqué.

« Il a été convenu à cette occasion que le président de la République recevra demain, jeudi 14 août 2008 en fin de matinée au Fort de Brégançon, la secrétaire d’Etat américaine, Mme Condoleezza Rice », poursuit le texte.

– La Géorgie s’attend à une prise de contrôle US des voies maritimes et aériennes

Le président géorgien Mikheïl Saakachvili compte sur les Etats-Unis pour prendre le contrôle des ports et des aéroports de son pays. C’est en effet ce qu’il ressort de ses propos rapportés mercredi par son porte-parole Vano Noniachvili.

M. Saakachvili a interprété ainsi le discours de George W.Bush, dans lequel le président américain venait d’annoncer qu’il chargeait le secrétaire à la Défense, Robert Gates, de l’acheminement vers la Géorgie de l’aide humanitaire américaine.

« Dans les jours qui viennent, nous utiliserons les avions américains ainsi que les forces navales pour délivrer une assistance médicale et humanitaire » aux victimes du conflit entre forces russes et géorgiennes, a notamment précisé M. Bush.

« Nous attendons de la Russie qu’elle assure l’ouverture de toutes les voies de communication et de transport, notamment les ports, les aéroports, les routes et l’espace aérien, pour permettre la livraison de l’aide humanitaire et la libre circulation des civils », a déclaré le président américain.

Pour le président Saakachvili, ces déclarations signifient « que les ports et les aéroports géorgiens seront placés sous le contrôle du ministère américain de la Défense afin de mener ces missions, humanitaires et autres », ce qu’a démenti le Pentagone. « Ce n’est pas notre interprétation », a déclaré le porte-parole du département de la Défense Geoff Morrell.

« Le rôle de l’armée américaine s’en tient strictement à faciliter la livraison d’une assistance humanitaire aux victimes de ce conflit. »

« Nous ne cherchons, nous n’avons pas besoin de prendre le contrôle d’aucun port ou aéroport pour conduire cette mission », a-t-il ajouté.

– Aide d’urgence des Etats-Unis en Géorgie par voies aériennes

Un avion de transport C-17 avec à son bord une aide d’urgence est parti de la base de Ramstein, en Allemagne, pour Tbilissi avec des abris et des lits. Un porte-parole du Pentagone, Bryan Whitman, a aussi indiqué qu’un second C-17 devait rejoindre Tbilissi jeudi, avec à son bord des équipements médicaux, des abris de fortune et des couchages.

Il n’a en revanche pas commenté les déclarations de M. Bush selon lesquelles les forces navales américaines allaient aussi délivrer une assistance médicale et humanitaire aux victimes du conflit entre Moscou et Tbilissi. Si l’opération se faisait jour, cela aurait aussi pour « avantage » de permettre aux Etats-Unis de « disposer » de navires sur place …

« Nous allons étudier une large palette d’options que nous pourrions mettre en place dans le cadre d’une assistance », a-t-il indiqué. « La voie la plus rapide pour envoyer et apporter une aide immédiate à ceux qui souffrent est la voie aérienne », a-t-il ajouté.

Une équipe de militaires américains doit aussi se rendre bientôt dans la capitale géorgienne afin d’apprécier la situation et identifier les besoins à long terme, a précisé le porte-parole du Pentagone. Cela commence parfois comme cela … alors que la Russie affirme d’ores et déjà que des étrangers combattent aux côtés des Géorgiens.

M. Whitman a aussi indiqué que le Pentagone allait commencer dans les prochains jours à prendre en compte les besoins des forces armées géorgiennes, en indiquant que les Géorgiens « étaient de bons alliés ».

Sous-entendu ….

– L’UE prête à s’engager sur le terrain si nécessaire

Les ministres européens des Affaires étrangères réunis à Bruxelles ont exhorté mercredi la Géorgie et la Russie à observer « un cessez-le-feu effectif ».

Dans projet de déclaration, les participants à la réunion spéciale sur la Géorgie « exhortent » les parties en Géorgie à respecter l’accord de paix conclu mardi entre Moscou et Tbilissi, qu’ils saluent, « et à en assurer la mise en oeuvre effective et de bonne foi ».

Ils soulignent en outre que « l’Union européenne doit être prête à s’engager, y compris sur le terrain, pour soutenir tous les efforts, dont ceux de l’ONU et de l’OSCE, en vue d’une solution pacifique et durable des conflits en Géorgie ».

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner, dont le pays préside l’UE, avait préalablement évoqué devant la presse la possibilité d’envoyer des « contrôleurs » européens sur place.

Une force européenne sur place serait sur le principe « une bonne idée mais il faut quand même qu’on l’accepte », a-t-il déclaré. L’Union européenne est « déterminée » à contrôler et « surveiller » l’application du plan de paix en Géorgie en dépêchant des hommes sur place, a-t-il par ailleurs déclaré.

Sources : AFP, Reuters, AP, Ria Novosti

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  2. un des buts du conflit ? …. qui sait ?
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    La Pologne espère conclure jeudi un accord sur le bouclier antimissile
    AFP 13.08.08 | 17h58
    La Pologne espère conclure jeudi un accord sur l’implantation sur son sol d’éléments du bouclier antimissile américain, après un nouveau round de négociations qui devait débuter mercredi soir, ont indiqué des responsables polonais.
    « Nous allons peut-être récolter les fruits de nos efforts », a déclaré mercredi le ministre des affaires étrangères polonais Radoslaw Sikorski à Bruxelles.
    Radoslaw Sikorski a décidé de mener personnellement ces nouvelles séances de discussions, qui sont dirigées côté américain par le sous-secrétaire d’Etat au désarmement John Rood.
    Les négociations durent depuis déjà quinze mois. Elles butaient jusqu’à présent sur les exigences de la Pologne qui réclame aux Etats-Unis des batteries anti-aériennes de dernière génération pour accroître la sécurité de son territoire.
    Radoslaw Sikorski a estimé que le conflit entre la Russie et la Géorgie jouait en faveur d’une conclusion rapide.
    « Nous avons aujourd’hui une situation internationale nouvelle », a souligné le ministre.
    « La situation ne change pas nos arguments, mais selon moi renforce nos arguments », a-t-il dit.
    « L’augmentation de la tension internationale qui nous surprend maintenant fait des garanties de sécurité une question encore plus importante que jusqu’à présent », a souligné.
    Sikorski a assuré que la Pologne « ne multipliait pas ses conditions ». « Nos efforts visent toujours les mêmes objectifs fixés par le Premier Ministre Donald Tusk, c’est à dire la présence permanente de missiles anti-aériens Patriot sur notre territoire, ce qui signifiera un renforcement réel de la sécurité de la Pologne ».
    Selon des informations non confirmées de la presse polonaise, les Etats-Unis seraient prêts à fournir une batterie de Patriot à la Pologne et à lui vendre cinq autres à prix réduit. « Je ne confirme pas, je ne nie pas », a commenté Radoslaw Sikorski mardi, lors d’un déplacement en Géorgie.
    Le président polonais Lech Kaczynski, partisan sans condition de l’implation du bouclier américain, s’est également montré optimiste mercredi. « Cette question très importante pour la Pologne va peut-être trouver une issue heureuse », a-t-il dit.
    Les pourparlers devaient début mercredi à 18H00 (16h00 GMT) et se poursuivre jeudi, a déclaré à l’AFP Alicja Rakowska, une porte-parole du ministère des affaires étrangères.
    « Aucune déclaration n’est prévue mercredi », a-t-elle ajouté.
    Mardi, le Premier ministre Donald Tusk s’était déjà dit « optimiste » sur la fin des négociations.
    « Je ne peux pas encore aujourd’hui annoncer de succès des négociations, mais les informations qui nous parviennent de nos diplomates sont optimistes. Il semble que la question est sur une bonne voie », a déclaré M. Tusk à la presse.
    « Les événements dans le Caucase montrent bien que des garanties de sécurité de ce type sont indispensables », a-t-il poursuivi.
    Les Etats-Unis veulent implanter à l’horizon 2011/2013 dix missiles intercepteurs en Pologne, couplés avec un radar en République tchèque, pour protéger leur territoire contre d’éventuelles attaques de pays comme l’Iran.
    Le projet américain suscite des réactions de plus en plus virulentes de Moscou. La Russie affirme que l’installation d’éléments du bouclier dans son ancienne zone d’influence porterait atteinte à sa sécurité, et Moscou menace de préparer une « riposte adéquate ».
    Un accord américano-tchèque sur le radar a déjà été signé le 8 juillet à Prague, mais il doit encore obtenir l’aval du parlement tchèque.

  3. Chantage OTAN contre OMC ?
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    Washington souhaite l’annulation de manoeuvres avec la Russie
    WASHINGTON – Les Etats-Unis souhaitent annuler de prochaines manoeuvres conjointes avec la Russie en raison de l’opération militaire russe en Géorgie, ont indiqué à la presse deux hauts responsables américains ayant requis l’anonymat.
    Questionné sur les manoeuvres communes (USA, GB, France, Russie) qui doivent commencer à la fin de la semaine, l’un de ces deux hauts responsables de l’administration américaine, qui s’exprimaient sous le couvert de l’anonymat, a indiqué: « nous sommes en train d’en discuter ».
    « Laissez-nous en discuter avec les autres participants mais je crois pouvoir affirmer qu’il est difficile d’imaginer que cela puisse être fructueux en ce moment », a-t-il ajouté.
    Il n’a pas précisé si les Etats-Unis souhaitaient annuler purement et simplement ces manoeuvres ou s’ils les boycotteraient simplement.
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    Les responsables ont aussi paru remettre en cause le processus d’adhésion de la Russie à plusieurs organisations internationales, comme l’OMC (Organisation mondiale du Commerce), l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques), qui regroupe les démocraties européennes, et le Groupe des pays les plus industrialisés G8, ancien G7 (Etats-Unis, Grande-Bretagne, Canada, France, Allemagne, Italie et Japon) que la Russie a été invitée à rejoindre.
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    A un journaliste qui lui demandait s’il s’agissait de menaces à l’encontre de Moscou, le responsable américain a assuré qu’il avait simplement souhaité présenter un « argument » d’analyse.
    « C’est un argument analytique de dire que ce sont des institutions que la Russie souhaite intégrer », a-t-il noté avec un sourire.

  4. La une du financial times demain:
    Bush sends US forces on Georgia aid mission
    George W. Bush ordered US military forces on Wednesday to lead a

  6. VLADIVOSTOK, 14 août – RIA Novosti.
    Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne ont refusé de participer aux exercices navals Frukus-2008, qui se déroulent actuellement entre la Russie et la France en mer du Japon, a annoncé jeudi un haut responsable de la flotte russe du Pacifique.
    « Nous attendons l’arrivée du préavis officiel des Etats-Unis et de la Grande-Bretagne qui ont refusé de participer aux manoeuvres », a-t-il indiqué à RIA Novosti.
    Selon un haut responsable du Pentagone cité mercredi par la presse américaine, Washington et Londres jugent « immoral » de participer aux manoeuvres avec la Russie sur fond de crise en Ossétie du Sud.
    Les exercices navals Frukus (acronyme pour France, Russie, Grande-Bretagne et Etats-Unis) se tiennent régulièrement depuis 1988 dans des formats différents.
    La France, qui n’a pas renoncé à sa participation, a dépêché sa frégate Vendémiaire et un hélicoptère qui doit atterrir sur le pont du grand navire anti-sous-marin russe Marchal Chapochnikov.
    Selon un communiqué publié plus tôt par la flotte russe du Pacifique, Russes et Français doivent s’entraîner à protéger la navigation civile, à manoeuvrer en mer avec hélicoptères et à effectuer des tirs d’artillerie sur cibles maritimes. Les navires russe et français doivent par ailleurs réaliser une opération de recherche d’un « navire contrevenant », mobilisant des avions Il-38 et des hélicoptères Ka-27 russes.
    Une escale du Vendémiaire à Vladivostok, principale base navale de la flotte russe du Pacifique, programmée pour vendredi, marquera la fin des exercices Frukus-2008.

  7. Un navire russe rejoint les manoeuvres de l’OTAN en Méditerranée
    11:30 | 13/ 08/ 2008
    MOSCOU, 13 août – RIA Novosti. L’escorteur russe Ladny est arrivé dans la base navale turque d’Aksaz-Karaagac pour participer aux exercices antiterroristes Active Endeavour menés en Méditerranée par l’OTAN, a annoncé mercredi le ministère russe de la Défense dans un communiqué publié sur son site Internet.
    « L’escorteur Ladny de la flotte russe de la mer Noire a jeté l’ancre dans la base navale turque d’Aksaz-Karaagac, en Méditerranée. Cette escale marque le début de la participation du navire de guerre russe à l’opération antiterroriste Active Endeavour », lit-on dans le communiqué.
    « Nous sommes entièrement prêts à participer au programme Active Endeavour », a déclaré le capitaine de vaisseau Oleg Krivorog, en charge de la mission russe, qui attend une évaluation « objective » de l’engagement russe par les partenaires de l’OTAN.
    Les exercices Active Endeavour constituent une série de manoeuvres antiterroristes de l’OTAN lancée au lendemain des attentats de 2001 aux Etats-Unis. Elles consistent à contrôler la navigation maritime près de Gibraltar et du canal de Suez. La flotte russe de la mer Noire participe régulièrement aux exercices depuis 2005.

  8. Ossétie du Sud: Kiev compte sur une adhésion plus rapide à l’OTAN
    14:01 | 14/ 08/ 2008
    KIEV, 14 août – RIA Novosti. Les derniers événements en Géorgie doivent accélérer l’adhésion de l’Ukraine à l’OTAN, a estimé jeudi à Kiev le chef du secrétariat du président ukrainien, Viktor Baloga.
    « Au cours de la décennie écoulée, l’Ukraine a sensiblement avancé en matière de sécurité sur le chemin de l’intégration euro-atlantique. Nous sommes confrontés à un choix politique et civilisationnel de taille: accélérer notre intégration dans l’espace de la démocratie et de la sécurité, ou se retrouver en position de vassaux », a indiqué M. Baloga, cité par un communiqué de la présidence ukrainienne.
    L’intégration euro-atlantique de l’Ukraine n’est dirigée contre aucun pays tiers, elle n’a pour objectif que « l’entrée dans un système de sécurité collectif et efficace en Europe, qui est la seule à pouvoir réellement garantir l’indépendance, la souveraineté et l’intangibilité de tous ses Etats membres démocratiques », a-t-il souligné.
    M. Balouga a appelé la classe politique ukrainienne à s’unir autour du président Viktor Iouchtchenko afin d’éviter la répétition en Ukraine du « précédent » géorgien et de prévenir « toute tentative de modifier l’ordre démocratique mondial par la force en violation des principes du droit international ».
    « L’attentisme et la recherche de dividendes électoraux que privilégient certains hauts responsables ukrainiens sont absolument inadmissibles dans ces circonstances. Cette politique de l’autruche risque de mal tourner », a-t-il affirmé, faisant clairement allusion à la première ministre Ioulia Timochenko, restée muette pendant les hostilités en Ossétie du Sud.

  9. > Nous sommes confrontés à un choix politique et civilisationnel de taille: accélérer notre intégration dans l’espace de la démocratie et de la sécurité, ou se retrouver en position de vassaux »
    Non ; seulement choisir de qui il sera le vassal…

  12. bravo les russe pour cette guerre vous avez bien respecter les droits de l’homme contrairement la guerre en irak la merique à massacrer les enfants,depuis lontemps la russie et dechirer par les americains parceque la merique veut ditruire le monde ,les europiennes sevant deriere la merique comme des chiens ,pourquoi l’europe n’est pas manifister pendant que la merique à massacrer l’irak ,la france le caniche n°1 des usa

  13. Effectivement, L’Europe devrait arriver enfin à sortir du lot, mpour montrer qu’il ya une autre alternative que d’être le vassal de la Russie ou des USA, pour l’interet des pays et des peuples
    mais l’UE ne semble pas saisir l’opportunité …

  14. Dans le conflit entre la Géorgie et la Russie le terrain des opérations est à nouveau l’ancien continent et/ou l’Asie.
    On pourrait se demander pour quelles raisons les

  15. Oui, cela ressemble à un véritable coup de poker des USA avant les élections, voire même à une danse de cygne,
    mais cessera-t-on un jour de jouer au poker avec les peuples ? rattachés à tel ou tel pays, independamment de leur proximité culturelle et affective

  16. « L’Europe devrait arriver enfin à sortir du lot, … mais l’UE ne semble pas saisir l’opportunité … »
    Le budget des 27 de l’UE ne représente même pas les intérets sur la seule dette Française pendant quelques années !
    L’UE n’existe pas : le conseil des ministres (nationaux) est la foire des lobbies nationaux. Les Grandes Nations sont les premières à bafouer leurs PROPRES traités internationaux. Les décisions sont toujours présentées comme des victoires CONTRE LES VOISINS.
    L’UE n’existe QUE comme bouc émissaire des échecs des Nations (avec l’euro l’Allemagne a une balance commerciale positive, la France, qui a voulu l’euro beaucoup plus que l’Allemagne, l’accuse de tous ses maux).
    L’UE est à peine une « grande surface commerciale » seule raison pour laquelle la Grande Bretagne a voulu la rejoindre !
    L’UE n’a politiquement en commun qu’une chose : ses cimetières, à la plus grandes gloire des Nations.
    Tant que les bâtiments « européens » ne seront pas cernés par les millions de croix des cadavres de ses Nations les politiciens continueront à la traiter comme leur fosse d’aisance.

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