L’opérateur historique allemand Deutsche Telekom, envisagerait de fermer près de la moitié de ses centres d’appels en Allemagne. C’est en tout cas ce qu’affirme le magazine Focus à paraître lundi.
La suppression de centaines de postes pourrait être une des conséquences du plan envisagé, selon l’hebdomadaire.
Dans un communiqué, Deutsche Telekom a confirmé vouloir regrouper des centres d’appels mais sans fournir aucun chiffre.
Le groupe va « investir dans la modernisation du Service Center. En clair, cela signifie que nous allons transformer les petits centres d’appels pour créer de grands centres modernes et compétitifs », indique-t-il. « Chaque employé se verra proposer un poste de valeur équivalente dans le nouveau concept et il n’y aura aucune délocalisation à l’étranger », affirme Deutsche Telekom.
Tout de même quelque peu étrange que l’opérateur ait besoin de le préciser, d’autant plus que la « mode » actuelle privilégie l’offshore.
Selon le journal Focus, le patron du groupe, René Obermann, aurait déjà informé les maires des communes concernées par le projet. Le groupe annoncera sa décision jeudi, selon l’hebdomadaire.
Le groupe dispose d’environ 60 centres d’appels, lesquels emploient quelque 18.000 personnes. Plusieurs milliers de postes pourraient être supprimés, selon Focus. En Rhénanie du Nord-Westphalie, sur les neuf centres d’appels de Deutsche Telekom, seulement cinq devraient subsister.
Pour rappel, l‘opérateur avait annoncé en 2005 vouloir supprimer 32.000 postes d’ici 2008 (le plan Next 2008 de France Telecom prévoit quant à lui 22 000 suppressions de postes à la même cible). Le groupe employait 242.000 personnes dans une cinquantaine de pays fin 2007, dont 150.000 en Allemagne.
Fin juillet, Deutsche Telekom a annoncé la cession de sa filiale de services à l’immobilier DeTeImmobilien – dernier paquet de taille sur sa liste d’actifs à vendre – au groupe autrichien de BTP Strabag pour un montant non divulgué.
Début août, l’opérateur a annoncé une légère baisse de son résultat d’exploitation et de son chiffre d’affaires trimestriels, pénalisé par des effets de change et un recul des ventes en Allemagne. Le groupe a toutefois confirmé ses prévisions.
Sources : AFP, La Tribune, Reuters
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