Nigéria/pétrole : Total espère toujours une solution politique

Nigeria_oil_alerte Face à la situation qui prévaut actuellement au Nigéria, le groupe pétrolier français Total a affirmé vendredi qu’il n’avait pas procédé à l’heure actuelle à des opérations de rapatriement de salariés , et qu’il espérait toujours une « solution politique » dans le pays.

Pour rappel, le Nigéria a été touché la semaine dernière par une recrudescence de violences, tout particulièrement dans le secteur pétrolier.

Interrogé pour savoir si Total avait rapatrié des salariés du Nigeria, un porte-parole a répondu par la négative, tout en rappelant que les violences ne visaient pas le groupe français mais le groupe pétrolier anglo-néerlandais Shell.

Total produit au Nigeria environ 261.000 barils équivalent pétrole par jour, et emploie environ 1.800 salariés.

A la suite des récentes attaques de ses infrastructures par un groupe armé, le groupe pétrolier Shell a déclaré samedi l’état de « force majeure » sur ses chargements de brut au terminal de Bonny (sud du Nigeria), lequel entraîne une suspension des livraisons,

La clause de « force majeure », courante dans les milieux pétroliers et déjà invoquée par Shell au Nigeria, permet à la compagnie de suspendre ses obligations contractuelles, telles que les livraisons de pétrole et de gaz, à la suite d’événements imprévus, sans encourir de pénalités.

Depuis une semaine, le Mouvement pour l’émancipation du delta du Niger (Mend), principal groupe armé du sud du Nigeria, a revendiqué six attaques contre Shell après avoir proclamé une « guerre du pétrole« .

Source : AFP

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