La monnaie unique européenne a affiché un nouveau plus haut sur le marché des devises en tout début d’échanges européens. En effet, vers 8h GMT, l’euro a grimpé aux alentours de 1,48 dollar, un taux de change qui n’a plus été atteint depuis la fin du mois de septembre 2008. L’euro profite pleinement de l’affaiblissement du dollar et de l’amélioration des perspectives économiques mondiales à quelques heures de la réunion du Comité de Politique Monétaire de la Fed et du sommet du G20 aux Etats-Unis.
Certains analystes du marché des changes s’attendent déjà un relèvement des taux de la Fed à l’issue de la réunion de mercredi. Toutefois, un tel scénario semble exclu pour le moment. Le compte rendu de la Fed devrait nettement adopter un ton plus haussier et probablement annoncer la fin prochaine du programme d’assouplissement quantitatif mis en place par la banque centrale américaine.
De plus, bien que la réunion du G20 ne doive pas traiter officiellement du marché des changes et de l’évolution du cours des devises, il est probable qu’elle ait un impact positif sur les marchés financiers, à l’instar du sommet de Londres en avril dernier. Les marchés avaient en effet salué les avancées prise à l’occasion de cette réunion des Chefs d’Etat et de gouvernement des pays présents.
Entre temps, l’optimisme est au rendez-vous, ce qui explique que le dollar mais aussi le pétrole soient sous pression. En début de matinée, le Brent Crude évoluait en effet aux alentours de 69 dollars tandis que le WTI Crude était aux environ de 70,10 dollars.
Christopher Dembik, forex.fr
Marché : les réserves de changes maintiennent le dollar.
(CercleFinance.com) – Où serait l’euro-dollar sans les interventions des Banques Centrales ? Au delà de 2, répondent les analystes de Natixis.
Le dollar recommence à s’affaiblir vis-à-vis de l’euro avec les sorties de capitaux depuis les Etats-Unis : on constate en effet un retour des capitaux vers les pays émergents et une reprise des carrytrades liés à des inquiétudes sur les politiques économiques des Etats-Unis, très expansionnistes, qui plombent les finances publiques.
En outre, le maintien d’un déficit extérieur des Etats-Unis et de sorties d’investissement direct, accentuent la tendance.
Un baisse du dollar toutefois atténuée par l’accumulation de réserves de change dans le monde, qui redevient très importante, notamment dans les pays émergents d’Asie et les pays producteurs de pétrole, qui maintiennent des changes fixes vis-à-vis du dollar.
Autrement dit, sans cette accumulation de réserves de change, le dollar serait fortement affaibli, et ainsi, le taux de change euro-dollar serait fortement renforcé.
Copyright (c) 2009 Cercle Finance.
Lundi 21 septembre 2009 :
Les crédits accordés aux ménages et aux entreprises ont enregistré une baisse « d’une ampleur historique » au premier semestre 2009, selon l’Association française des sociétés financières (ASF).
Ainsi, le montant des crédits obtenus par les ménages pour financer leur logement a diminué de – 27,2 % au premier semestre 2009. Cette contraction était de – 8,6 % au premier semestre 2008 et – 15,6 % au second semestre 2008.
Les crédits à la consommation ont également accusé le coup, perdant – 15,8 % au premier semestre 2009.
Les prêts personnels connaissent la plus forte baisse avec – 27,3 %.
Les crédits faits aux entreprises pour financer leurs équipements ont chuté de près de – 24 %.
Les opérations de crédit-bail-mobilier enregistre la contraction la plus importante avec – 29,1 %, un chiffre « d’une amplitude sans précédent depuis le printemps 1993 », souligne l’ASF.
http://www.challenges.fr/actualites/politique_economique/20090921.CHA7492/les_credits_aux_menageset_aux_entreprises_chutent.html
Très bon article. Effectivement le billet vert continue avec une tendance baissière et l