L’avenir de Fortis pourrait se jouer ce week-end

Fortismarche Les gouvernements belge et luxembourgeois sont une nouvelle fois samedi au chevet de Fortis.

L’avenir de l’établissement pourrait se jouer ce week-end alors que différents scenarii se dessinent quant aux modalités de sa poursuite d’activités. Au menu : nationalisation de l’ensemble des activités belges du bancassureur ou cession partielle à la banque française BNP Paribas.

– Annonce imminente sur le sujet ?

Le Premier ministre belge Yves Leterme a annoncé, en marge de discussions budgétaires informelles à Bruxelles, qu’il pourrait y avoir dans les prochaines heures une annonce sur la « capitalisation de Fortis ». « Nous allons prendre un certain nombre d’autres décisions stratégiques pour Fortis », avait déjà indiqué vendredi soir M. Leterme.

– Les Pays-Bas nationalisent les activités néerlandaises

Vendredi, le gouvernement néerlandais a procédé à la nationalisation de l’essentiel des activités néerlandaises du groupe auparavant belgo-néerlandais, y compris le « fleuron » que représentent les actifs d’ABN Amro, pour 16,8 milliards d’euros.

Cette reprise de contrôle néerlandaise laisse Fortis Belgique et Fortis Luxembourg en position de faiblesse.

Le Premier ministre belge Yves Leterme a néanmoins affirmé que cette vente garantirait la solvabilité des opérations belges de Fortis.

– Opération de sauvetage

Dimanche dernier, les gouvernements belge, néerlandais et luxembourgeois avaient procédé à une opération de sauvetage du groupe. Celui ayant toutes les

(3 commentaires)

  1. BNP Paribas discuterait de la reprise de 80% de Fortis
    BNP Paribas est en discussions avec les gouvernements belge et luxembourgeois en vue d’une reprise de 80% du groupe de services financiers en difficultés Fortis, selon la radio belge RTBF.
    Les gouvernements belges et luxembourgeois conserveraient 20% du capital, ajoute la radio, qui a souligné que rien n’avait encore été décidé à ce stade.
    Un porte-parole de BNP Paribas s’est refusé à tout commentaire.
    http://www.lepoint.fr/actualites-economie/bnp-paribas-discuterait-de-la-reprise-de-80-de-fortis/916/0/279781

  2. BNP Paribas prend le contrôle de Fortis en Belgique et Luxembourg
    La banque française BNP Paribas va prendre le contrôle du bancassureur en difficulté Fortis en Belgique et au Luxembourg, les gouvernements de ces deux pays restant actionnaires minoritaires, a annoncé dimanche soir une source proche du gouvernement luxembourgeois.
    Un accord en ce sens a été conclu entre les différentes parties dimanche soir, à l’issue d’un week-end d’intenses négociations, a précisé cette source.
    Aux termes du compromis, la première banque française va prendre 75% de la filiale belge du groupe Fortis, 25% restant dans le giron de l’Etat belge, qui conserve ainsi une minorité de blocage lui permettant d’avoir son mot à dire sur les décisions stratégiques.
    Concernant Fortis au Luxembourg, BNP Paribas va prendre 66% des parts, le gouvernement du Grand-Duché en conservant 33%, selon la même source.
    Les activités néerlandaises de Fortis, un groupe confronté à des problèmes de liquidités à la suite de la crise financière, ont déjà été nationalisées par le gouvernement des Pays-Bas.
    http://www.romandie.com/ats/news/081005204826.7vc2i3y9.asp
    L’opération, conclue au terme de longues négociations, porte sur un montant de 15 milliards d’euros.
    Au terme d’une journée marathon de négociations, la banque française BNP Paribas est parvenue à un accord pour reprendre les activités de banque et d’assurance de Fortis en Belgique et au Luxembourg, ainsi que les filiales turque et française du groupe.
    L’opération, d’un montant d’un peu plus de 15 milliards d’euros, sera réalisée par un échange d’actions, au terme duquel l’Etat Belge détiendra 10% de BNP Paribas et le Luxembourg 1,5%. L’opération exclut la partie néerlandaise de Fortis, la participation détenue dans ABN Amro, ainsi que le portefeuille d’actifs à risque des activités de Fortis reprises par BNP Paribas.
    http://www.lefigaro.fr/economie/2008/10/05/04001-20081005ARTFIG00183-bnp-paribas-rachete-fortis-.php

  3. Crise: la banque KBC demande 3,5 milliards d’euros d’aide à l’Etat belge
    La banque belge KBC, dont l’action chute depuis plusieurs semaines, a demandé une recapitalisation de l’Etat belge avant lundi, a affirmé le quotidien francophone Le Soir dans son édition de samedi.
    « KBC a sollicité de l’Etat belge un soutien pour une recapitalisation que le bancassureur situe à 3,5 milliards d’euros, opération que le groupe entend boucler ce week-end, avant l’ouverture des marchés lundi », écrit le journal, citant « de bonnes sources ».
    Toute la presse belge, francophone et flamande, faisait samedi matin ses gros titres des problèmes de KBC, seule grande banque du royaume n’ayant pas eu recours au soutien de l’Etat belge ou d’établissements étrangers pour affronter la crise.
    Vendredi, le groupe avait pourtant tenté de rassurer dans un communiqué en affirmant disposer d’une « solide base de capital et de dépôts ». Mais il avait également indiqué qu’il « pourrait envisager de recourir éventuellement » au système de garantie d’Etat pour renforcer sa compétitivité.
    Selon la presse belge, des consultations devraient avoir lieu tout le week-end.
    http://afp.google.com/article/ALeqM5g2qFcVgHBpscJzOEcOyhNya1vLXg
    Par ailleurs, la crise financière ne lâche pas prise, en dépit des plans de sauvetage des banques mis en place par les Etats à coups de centaines de milliards d’euros.
    Pour le ministre allemand des Finances Peer Steinbruck, la crise financière, qui a conduit de nombreuses banques au bord de la faillite, va durer jusqu’à la fin 2009 et « le risque d’un effondrement est encore loin d’être derrière nous ».
    En Allemagne, les banques publiques régionales WestLB et HSH Nordbank veulent faire appel à l’Etat allemand, selon l’hebdomadaire Der Spiegel. La banque belge KBC a demandé une recapitalisation de 3,5 milliards d’euros à l’Etat, selon la presse. Et les banques portugaises envisagent de recourir au plan de garanties d’Etat du gouvernement.
    Après avoir frôlé le krach, les marchés boursiers s’apprêtent à vivre une nouvelle semaine à risque, dans un climat de volatilité effrénée.
    Les « hedge funds » (fonds spéculatifs) amplifient en effet à l’extrême les mouvements boursiers en s’efforçant de liquider en catastrophe leurs actifs pour rembourser l’argent emprunté.
    http://afp.google.com/article/ALeqM5i7nbt3V7oQG8kpqsc8UktUHsn-UQ

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