Charles Millon : enquête préliminaire liée aux biocarburants

Millon_nato Le parquet de Paris a ouvert une enquête préliminaire visant Charles Millon. De source judiciaire, l’ancien ministre de la Défense serait suspecté d’avoir commis des malversations au sein d’une entreprise de biocarburants dont il fut l’un des dirigeants.

Cette enquête, ouverte le 23 décembre pour « abus de biens sociaux, faux et recel », a été confiée à la brigade financière.

Les investigations portent sur d’éventuels détournements, évalués à plus de 150.000 euros, qui auraient été opérés au préjudice de la société Agro Energie Développement (Agroed), spécialisée dans les biocarburants. Selon l’hebdomadaire Marianne, M. Millon aurait été actionnaire et membre du conseil de surveillance de cette entreprise.

L’ouverture de cette enquête préliminaire fait suite à des plaintes simples déposées en janvier par le président d’Agroed et le principal actionnaire de l’entreprise, le groupe d’investissement parisien LMBO.

En 1998, Charles Millon, alors à l’UDF, avait d’ores et déjà défrayé la chronique en faisant alliance avec le Front National en vue de remporter les régionales. Il est alors exclu de l’UDF.

En 2003, la cour administrative d’appel de Lyon déclare illégales les délibérations qui avaient permis à Charles Millon de bénéficier d’un appartement et de personnel de maison, pendant près de dix ans, lorsqu’il présidait la Région Rhône-Alpes. Il est condamné à 350 000 euros d’amende.

Ministre de la Défense de 1995 à 1997, il avait alors été chargé par Jacques Chirac du dossier sur la transformation de l’armée française basée sur la conscription en armée de métier. Cette loi est abandonnée suite à la dissolution de 1997. Un nouveau projet de loi sera présenté à la nouvelle assemblée et promulguée le 28 octobre 1997.

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