Le prix du baril a de nouveau fini la journée en baisse à New-York, la tendance baissière s’affichant désormais depuis cinq séances d’affilée.
Principales causes : des indicateurs économiques US inférieurs aux attentes et une situation tendue en Grèce.
Les craintes persistantes liées à la crise qui sévit actuellement en zone euro, et tout particulièrement en Grèce et en Espagne ont ainsi fait pression sur les prix du brut, tant à Londres qu’à New-York.
Ainsi, sur le le Nymex, le contrat juin sur le brut léger américain (WTI) a fini en baisse de 33 cents, régressant de 0,36%, à 92,48 dollars le baril.
Parallèlement à Londres, le Brent perdait 2,06%, soit 2,26 dollars, s’échangeant désormais à 107,49 dollars, ce qui constitue son plus bas niveau de fin de séance depuis le 30 décembre dernier.
Les investisseurs auront notamment rééagi à l’annonce du Conference Board indiquant que l’indice composite des indicateurs économiques américains avait chuté en avril.
Pour la première fois en sept mois, l’indicateur a reculé, sa valeur étant désormais à 95,5. La chute s’établit à 0,1% par rapport au mois dernier, alors qu’une progression de 0,3% avait été enregistrée entre mars et février.
Une nouvelle qui selon le Conference Board lui-même signifie que l’économie US « peine à gagner de l’élan » … et qui est donc synonyme de baisse de la demande énergétique.
Le chiffre fourni par le Conference Board, laissant entrevoir une tendance baissière remet ainsi en cause les prévisions optimistes des analystes, lesquels s’attendaient en moyenne à une progression de 0,2%.
Sources : AFP, Reuters, Conference Board