Un malheur n’arrivant jamais seul, la Bourse d’Athènes (Athex) a chuté lundi de 4,56%, durement impactée par la crise politique qui règne actuellement en Grèce.
Il est vrai que le contexte s’avère pour le moins tendu alors que les électeurs pourraient être contraints de retourner aux urnes, les partis en présence ne parvenant pas à trouver une entente pour un gouvernement de coalition à la suite des élections législatives.
Après avoir même chuté jusqu’à près de 6 % durant la séance, l’Athex s’est établi à 584,04 points.
Précisons qu’un niveau aussi bas n’avait pas été observé depuis 20 ans.
D’ores et déjà lundi matin, la séance avait d’entrée viré au rouge, ouvrant sur une chute de 3,03%.
Les investisseurs réagissant ainsi à deux jours de tractations infructueuses, tout en attendant fébrilement des pourparlers de la dernière chance.
L’indice des banques FTSEB s’est quant à lui redressé, chutant de 1,05% après avoir perdu 5,10% à mi-séance.
Les discussions devraient continuer mardi en vue de la constitution d’un cabinet de technocrates, suite à la proposition émise lundi soir par le chef de l’Etat, l’objectif étant d’éviter de nouvelles élections en juin et une éventuelle sortie du pays de la zone euro.
Si le dirigeant du parti socialiste grec Evangélos Vénizélos s’est déclaré favorable à cette proposition, Fotis Kouvellis, le chef du parti de gauche Dimar l’a rejeté, déclarant toutefois qu’il allait participer à la réunion.
Le dirigeant du parti de droite Nouvelle-Démocratie, Antonis Samaris, s’est dit également prêt à en discuter.
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