Rien ne va plus en Grèce.
Dimanche, renforcé par la deuxième place obtenue par son parti Syriza (gauche radicale) lors des élections des députés, Alexis Tsipras a appelé à la formation d’un gouvernement de gauche.
Parmi l’un des principaux objectifs affichés : dénoncer les accords conclus par Athènes avec l’Union européenne et le FMI et les mesures d’austérité qui en découle.
Selon le chef de Syriza, le résultat du scrutin de dimanche a « privé de toute légitimité le mémorandum d’accord prévoyant une cure d’austérité en Grèce en échange de prêts internationaux d’un total prévu de 240 milliards d’euros destinés à sauver le pays de la faillite ».
« Notre programme est un gouvernement de gauche qui annule le mémorandum (…) nous ferons tout pour que le pays ait un gouvernement qui dénonce l’accord de prêt », a-t-il insisté.
Précisons que son parti est crédité de 47 sièges sur les 300 que compte le parlement, selon un sondage sortie des urnes.
Des résultats qui pourraient réduire à néant les espoirs d’obtenir une majorité pour la coalition souhaitée par les dirigeants des deux partis gouvernementaux sortants, le conservateur Antonis Samaras et le socialiste Evangélos Vénizélos. Ces derniers ont en effet subi un cuisant échec, leur plus grand « défaut » consistant à vouloir mettre en oeuvre une politique d’austérité. Mesures pourtant devenues quasi indispensables pour pouvoir garantir le maintien de la Grèce dans la zone euro.
C’est dans un tel contexte que Evangélos Vénizelos a toutefois appelé à la formation d’un gouvernement d’union nationale pro-européen, seule solution acceptable à ses yeux pour pouvoir sortir le pays de l’impasse.
« Mais le changement radical de la scène politique ne signifie pas la fin de la crise, la crise est en pleine évolution », a-t-il souligné.
Des propos prononcés en connaissance de cause, puisqu’il détient le portefeuille de Ministre des Finances au sein de de l’équipe sortante qui a négocié avec UE et FMI un deuxième plan de sauvetage du pays.
Sources : AFP, Reuters
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