Siemens se déleste de ses parts dans Areva NP

Lauvergeon_areva_sarko001 Ah ! la tempête Klaus … ! Quoi de mieux pour annoncer «discrètement » des événements majeurs relatifs à des sujets aussi sensibles que ceux liés au nucléaire et Areva

Alors qu’en mai dernier, nous relations ici-même que le Financial Times, en date du 19 mai 2008, évoquait l’idée selon laquelle Nicolas Sarkozy souhaiterait constituer un géant du nucléaire français, bâti autour d’Areva, se heurtant pour ce faire à l’Allemagne – l’avenir d’EADS pouvant être également un des enjeux majeurs de la bataille – le groupe allemand Siemens a annoncé lundi qu’il cédait sa participation dans Areva NP, la filiale de réacteurs nucléaire du groupe français.

Selon un communiqué de Siemens, sa participation de 34 % sera vendue d’ici trois ans à Areva, l’actionnaire majoritaire. La transaction est soumise à l’autorisation des autorités de la concurrence.

Le groupe allemand justifie son opération par une marge de manoeuvre trop réduite au sein de la société conjointe. « Nous voulons jouer un rôle actif dans les développements à venir, et ceci est également valable pour l’industrie nucléaire. C’est pourquoi nous avons pris cette initiative », a affirmé dans un communiqué le patron de Siemens Peter Löscher.

Selon Siemens, le prix de cession sera convenu par les parties contractantes suivant les modalités et conditions du pacte d’actionnaires.  Le groupe précise par ailleurs qu’il veut mettre un terme à la coentreprise le plus rapidement possible. Si l’on en croit des sources proches du dossier, la part de Siemens dans la filiale Areva NP est estimée à 2 milliards d’euros.

Selon le Financial Times en date de mai 2008 – en conformité avec son approche