Comme nombre de matières premières, le cours du sucre a pu bénéficier cette semaine d’une tendance favorable, boosté par la faiblesse du dollar et une nouvelle vague d’optimisme des investisseurs à la suite de l’accord intervenu entre membres de la zone euro.
Les prix se sont stabilisés par la suite dans des faibles volumes d’échanges.
La tendance haussière devrait se poursuivre, l’offre disponible sur les marchés pouvant aller en se réduisant.
La fédération professionnelle UNICA (Brésil) a en effet fait état mercredi d’un net ralentissement de la récolte de canne à sucre dans la principale région productrice du pays (premier exportateur mondial de sucre) depuis début octobre.
Selon un rapport semestriel du Département américain de l’agriculture (USDA), la production brésilienne de canne à sucre devrait être en recul de 10% par rapport à la campagne 2010-2011, à 558 millions de tonnes.
Si en ce qui concerne la campagne débutée en mai, la surface plantée est en hausse par rapport à l’année dernière, le niveau de production se trouve affaibli par de moins bons rendements. Ces derniers devraient être en baisse de 16%, à 62,76 tonnes de canne à sucre par hectare, selon les estimations.
Principaux facteurs, si l’on en croit l’USDA : un moindre renouvellement des plants et des conditions météorologiques réduisant le développement des plantations.
Les analystes estiment a contrario que les inondations qui frappent actuellement la Thaïlande ne devraient pas affecter la production de sucre du pays (2e exportateur mondial), les cultures étant plutôt situées sur des régions en altitude.
Au final, sur le Liffe de Londres, la tonne de sucre blanc pour livraison en décembre valait 707 livres sterling vendredi après-midi contre 700,50 livres sterling le vendredi précédent en début de matinée.
Parallèlement sur le NYBoT-ICE américain, la livre de sucre brut pour livraison en mars cotait 26,76 cents contre 26,91 cents la semaine précédente.
Lundi 31 octobre 2011 :
Italie : taux des obligations
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