Le prix du baril a nettement régressé mercredi à New York, victime à la fois d’une hausse inattendue des stocks américains de brut et de l’inquiétude engendrée par le sommet sur la crise en zone euro.
Le baril de light sweet crude pour livraison en décembre a ainsi perdu 2,97 dollars en une seule journée s’échangeant désormais à 90,20 dollars sur le New York Mercantile Exchange.
Mais selon les analystes, c’est avant tout la hausse inattendue des stocks de brut – en progression de 4,7 millions de barils lors de la semaine achevée le 21 octobre – qui aura poussé les prix à la baisse.
Précisons que les chiffres ainsi affichés s’avèrent près de 12 fois supérieurs à ce qu’escomptaient les analystes interrogés par l’agence Dow Jones Newswires. Une situation qui en rend plus d’un perplexe … alors que les importations de brut sont en net ralentissement ces dernières semaines.
Certains estiment que les pétroliers ont pu accéléré leurs cadences en vue d’arriver avant l’ouragan Rina, alors que le golfe du Mexique – potentiellement impacté – abrite près du quart de la production américaine de pétrole.
A noter également que a demande reste faible, la consommation d’essence ayant ainsi reculé de 2,7% lors des quatre dernières semaines en valeur glissante annuelle.