Les choses se précisent …
Alors qu’à la mi-janvier, un porte-parole de Dassault Aviation avait , avait annoncé que le groupe allait ralentir les cadences de production de ses jets d’affaires Falcon, un élu CFDT au Comité Central d’Entreprise de l’avionneur, a indiqué jeudi que le groupe aéronautique allait passer d’une production mensuelle de 8 jets d’affaires Falcon contre 9 auparavant.
L’emploi ne serait pas impacté. Nous dit-on …
Le 19 janvier dernier, l’avionneur, confronté à une baisse de la demande due à la crise, avait déjà annoncé réviser à la baisse ses cadences de production pour son avion d’affaires sans donner de détail chiffré. « Je vous confirme qu’on a informé le Comité Central d’Entreprise d’un ralentissement des cadences du Falcon », avait ainsi précisé le porte-parole, sans fournir toutefois des éléments précis.
Selon un compte-rendu syndical d’un comité central d’entreprise établi à cette date, les cadences de production du Falcon
Le marché des jets d’affaires risque de plonger. Une personne m’a raconté, il y a environ 6 mois qu’un jet d’affaires d’OCCASION valait plus cher qu’un neuf. Puisqu’il y avait trop de demandes et les constructeurs n’arrivaient pas à fournir. Le délai de livraison proposé était de plusieurs années à ce moment là . De plus certaines personnes ont achetés des jet d’affaires d’occasion (et meme neuf) afin de spéculer (en les stockant) et de les revendre plus cher par la suite.
Bref pour moi, il y a surproduction et plus de demandes puisqu’il n’y a plus de crédit.
Si le trafic aérien baisse, il y aura moins d’engorgement d’aéroport (réduction de la durée du trajet) et donc moins de nécessité d’acheter un jet privé dont le tarif pour les gros est autour de 50 millions de US dollars pièce.