Décidément la crise de la dette prend des ampleurs insoupçonnées. Si certains crient aux loups en s’inquiétant d’une possible pénurie de liquidités, c’est avant tout le citoyen et qui plus est le citoyen malade qui est directement impacté à l’heure actuelle.
Si en Espagne, les avortements sont mis à mal – nous y reviendrons – le groupe pharmaceutique suisse Roche a indiqué dimanche qu’il ne livrait plus ses médicaments aux hôpitaux grecs, ces derniers étant considérés comme des mauvais payeurs.
Selon le directeur général de Roche, Severin Schwan, certains hôpitaux grecs n’auraient pas acquitté leurs factures depuis 3 ou 4 ans.
Sous-entendu : compte-tenu de la crise actuelle et de la faillite qui s’annonce de plus en plus inévitable, le groupe helvétique n’est pas sûr de récupérer sa mise.
Une méthode que l’on pourrait qualifier d' »efficace » puisque « certains hôpitaux ont repris leurs paiements, depuis que Roche a cessé de livrer« , craignant pour leur réputation auprès des patients. Quant aux éventuels impacts sur leur santé … l’histoire ne le dit pas.
Fin stratège, Roche a augmenté parallèlement ses livraisons aux pharmacies, ces dernières s’acquittant de leurs factures « plus régulièrement », ce qui ne signifie pas pour autant que cela soit parfait ….
Sources : AFP, Reuters