Il n’y a plus de raison, plus de recul, plus de repères, juste de la panique. Les investisseurs semblent totalement perdus, tandis que les spéculateurs s’en donnent à coeur joie, même si beaucoup doivent rester aussi sur le carreau. Les valorisations, les actifs, les sociétés sont reléguées au second plan, atteignant pour certaines des niveaux jamais vu même au pire de la crise de 2008/2009, la seule chose qui semble compter étant de sauver ce qui peut encore l’être, comme si toutes les entreprises allaient faire faillite. Mais que peuvent bien faire de leur cash tous ceux qui vendent en ce moment (car les volumes sont loin d’être faibles…) ?
Acheter de l’immobilier ? Aux Etats-Unis, ce pourrait être une bonne idée. En Europe, c’est moins sûr. Acheter de l’or ? Certains le font sûrement, mais au regard de la hausse enregistrée sur le métal jaune, qui est sans mesure avec la chute enregistrée, cela doit rester une minorité (certains profitent-ils d’ailleurs de l’envolée actuelle pour se délester tranquillement ?). Acheter des emprunts d’états ? Pourquoi pas, car les taux sont à la hausse. Mais entre les entreprises et les états, lequel est le mieux géré et le plus sûr ?
Il y aurait beaucoup à dire, mais concentrons nous sur l’analyse technique, avec donc une nouvelle forte chute, mais aussi la préservation du point bas de la bougie d’hier. Un rebond de 250 points s’en était suivi. Ce seuil des 2985/2990 sera donc à surveiller à nouveau avec intérêt. Le CAC s’en est d’ailleurs approché de très près aujourd’hui, et la menace est importante de voir le CAC le casser au moins momentanément demain.
Pour autant, graphiquement parlant, et si on peut encore dire que les « règles » de base sont respectées, le marteau d’hier est encore valide, avec d’ailleurs des extrêmes du jour supérieurs à ceux de la veille, ce qui n’était plus arrivé depuis le 22 juillet. Avec des volumes de nouveau au delà des 7 milliards, nous pourrions donc considérer que le point bas en formation est toujours d’actualité. Avec 13 séances de repli sur 12, pour une chute de 22%, on pourrait aussi se dire qu’un rebond est imminent.
Mais c’est le cas depuis une bonne semaine, et avec une clôture sur les plus bas du jour et à moins de 1% des plus bas de mardi, le CAC est en position bien délicate pour reprendre le chemin de la hausse. Une cassure des 3000 pts et du plus bas de mardi sur 2987 ajouterait encore au climat de défiance actuel, et précipiterait probablement le CAC sur ses plus bas de juillet 2009 sur 2955/2960, puis éventuellement sur les 2900 avant un gap haussier laissé ouvert sur 2840.
A la hausse, il lui faudrait déjà repasser les 3080, avant les 3130, les 3150/3160, puis les 3230. Alors on pourrait envisager un retour sur les 3280 puis les 3320/3340, puis les résistances déjà évoquées ces derniers jours.
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Pourquoi les banques fran
que penser des indices US ?
pensez vous que 10 700 est un point bas pour le DJIA ?
Il est vrai que je n’ai pas fait de point sur les indices US cette semaine. Les niveaux sur lesquels sont arriv