D’un point de vue graphique, ce retour sur les 3960, avec même un petit échec baissier en direction des 3940/3950 (qui n’a pas permis à notre scénario haussier d’être enclenché), suivi d’un net rebond pourrait marquer la fin de la consolidation. Si tel était le cas, nous serions en présence d’une consolidation à minima, avec un bref test des premiers réels supports à disposition avant une reprise en main du marché par les acheteurs.
Mais attention à ne pas s’emballer. Tant que le CAC restera sous la pression des 3990, des 4000, puis des 4010 et des 4020/4025, on ne pourra parler de reprise haussière. Ce rebond depuis moins d’une heure est par ailleurs encore bien trop récent et léger pour pouvoir en tirer de réelles conclusions. Il peut ne s’agir que d’une respiration dans la consolidation, ou simplement le signe d’une consolidation plutôt horizontale.
Quoiqu’il en soit, il est encore trop tôt pour trancher. On surveillera en attendant avec attention la suite des évènements, la clôture de ce soir devant nous en dire plus sur la situation actuelle.
Côté valeurs du CAC, les financières sont de nouveau à la peine après la quadruple dégradation de la note du Portugal par Moody’s, qui donne l’impression de vouloir s’acharner sur l’Europe après son demi-échec contre la Grèce. Toujours est-il que le Crédit Agricole en souffre, cédant 3.3%. Natixis, la Société Générale et BNP Paribas sont également affectées, mais dans une moindre mesure, avec des replis respectifs de 1.8%, 1.6% et 1.3%. A noter Carrefour qui vient s’intercaler, au lendemain d’une belle hausse : le titre reperd aujourd’hui 2.3%.
Malgré tout, le CAC parvient donc à se maintenir à l’équilibre, grâce à quelques hausses de poids lourds comme Total ou Sanofi (+1% et +0.7% respectivement). Mais les plus fortes progressions sont enregistrées par Alcatel (+1.6%), Vallourec (+1.2%) et Schneider (+1%).
Côté devises et matières premières, le dossier Portugais pèse naturellement sur l’euro, qui en profite donc pour repartir à la baisse après son échec contre les 1.452$ (cf. notre analyse de ce we). Il cède 0.5% à 1.435$. En face de cela, l’once d’or et le baril de brut parviennent par contre à se stabiliser, respectivement à 115.7$ après donc un appui ces dernières heures sur la borne basse de son range (cf. notre analyse de ce we), et à 96.9$, après un net rebond sur lequel nous reviendrons aujourd’hui ou demain.
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