Mi-séance CAC : de part et d’autre de l’équilibre

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Après les contrepieds incessants de la semaine dernière, le marché reprend son souffle ce matin, à l’aube d’une semaine importante pour le dossier grec. Le CAC oscille ainsi depuis l’ouverture sur une trentaine de points de part et d’autre de son niveau de clôture de vendredi, entre le support des 3770/3775 et la résistance des 3800/3805.

Des oscillations qui nous ont conduit toutefois à un malheureux déclenchement de scénario, sur les plus bas du jour (pour 0.39 pts et 15 secondes sous les 3770). Si notre seuil d’alerte n’a pas été encore enclenché, le faux signal étant flagrant, nous sommes toutefois passé en mode dégradé, avec un stop positionné au dessus des 3805 pour une moitié de notre position. Un message de mise à jour de ce scénario sera par ailleurs publié en tout début d’après-midi, pour vous indiquer ce que nous ferons en cas de retour sur les 3770. Un ré-enclenchement du scénario est-il cohérent ? N’aurions-nous pas intérêt à sortir notre position sur 3770 ? Réponse tout l’heure, alors que le CAC connait pour l’instant quelques problèmes techniques depuis 11h45 ce matin. Après avoir été bloqué pendant 1 heure, il a coté de nouveau à 12h45 pour se bloquer à nouveau. Il gagne actuellement 0.26% à 3794 pts, mais devrait être à l’équilibre si on regarde les contrats futures.

D’un point de vue graphique, cette séance n’apporte pour l’instant pas grand chose de nouveau, si ce n’est la confirmation de nos seuils de supports et résistance, confirmés sur 3770/3775 et 3800/3805. Seule une cassure nette d’un de ces niveaux permettra de lancer le marché dans un sens ou dans l’autre. Difficile pour l’heure de privilégier un sens plutôt qu’un autre.

Côté valeurs du CAC, c’est Alcatel qui s’affiche en tête avec un rebond de 2.2%, devant Pernod Ricard à +1.5% et Renault à +1%. A la baisse, Carrefour et BNP Paribas se partage la dernière place avec un recul de 1%, devant le Crédit Agricole à -0.8% et la Société Générale à -0.7%. Les financières sont donc toujours sous pression, dossier grec oblige.

Côté devises et matières premières enfin, l’euro tente un rebond, reprenant 0.2% à 1.4216$. Pour le reste, l’once d’or tente de s’accrocher sur ses niveaux de clôture de vendredi à 1502.80$ (voir notre analyse de ce week-end),  tandis que le baril n’en fini plus de chuter, avec un recul de 0.6% supplémentaires à 90.6%, confirmant la dégradation envisagée dans notre dernier point sur le pétrole.

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