Une nouvelle fois, le marché a bien du mal à confirmer ses dispositions haussières pour un rebond en direction des 3880/3890 puis des 3940. Après les échecs au rebond du 9 et 14 juin, et comme vendredi en début de séance, le CAC ne parvient pas à transformer ce matin l’essai de vendredi. La faute à nouveau au dossier grec, qui plombe les marchés et a conduit le CAC à ouvrir en repli de 1.7%, soit même en dessous de ses niveaux d’ouverture de jeudi et vendredi! Un repli différé toutefois d’une heure en raison de problèmes techniques chez Euronext, mais si on se fie au future CAC, c’est même à un troisième appui sur la zone des 3740/3745 auquel nous avons eu droit. Pour autant, il semble que comme jeudi et vendredi, le marché soit tenté de se reprendre sur ces niveaux, et c’est ainsi que le CAC ne s’affiche plus actuellement qu’en repli de 1.1% à 3782. Nous sommes encore loins des niveaux de vendredi après-midi, mais progressivement, le marché tente de relever la tête. D’un point de vue graphique, il lui reste toutefois fort à faire, avec déjà une zone de résistance non négligeable au niveau des 3795/3800. Son franchissement devrait permettre à la situation de s’améliorer doucement, et on pourrait alors de nouveau envisager une reprise du rebond pour les prochaines heures. Ce n’est toutefois réellement qu’au dessus des 3930 (obliques bleue et violette) puis des 3940/3945 (plus hauts de vendredi et oblique orange) qu’on pourrait considérer le rebond de vendredi comme confirmé.
A la baisse, gare à un retour sous les 3775 puis surtout sous les 3740/3745, qui devrait cette fois précipiter le marché un étage plus bas, sur la zone de support des 3705/3715.
Côté valeurs du CAC, seules Alcatel (+0.3%) et Michelin (+0.1%) parviennent à surnager, tandis que L’Oreal complète le podium avec un recul de 0.1%, dans un repli qui reste donc avant tout général et non pas centré sur un secteur en particulier. Pour autant, on retrouve quand même des financières parmi les plus forts replis. Aucune exagération n’est toutefois à noter. Ainsi, la Société Générale cède 2.2%, devant Technip à -2.1% et Natixis à -2.1% également.
Côté devises et matières premières enfin, l’euro est logiquement affecté par ce regain de craintes sur la Grèce, avec un recul de 0.48% à 1.424$. L’once d’or résiste elle un peu mieux, avec un recul limité à 0.1% à 1538.70$, tandis que le baril de brut confirme sa tendance baissière immédiate avec une nouvelle chute de 1.1% sur 92$, menaçant donc une nouvelle fois les supports mentionnés dans notre analyse de vendredi.
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L’Euro est bouscul
Conference Pierre Hillard a Nantes :
http://suivi-tropicalbear.over-blog.com/article-rallye-d-ete-ou-age-de-glace-76437225-comments-100.html#comment84477698
L’euro est en effet toujours bouscul