Grèce : les ministres des Finances du G7 réunis autour d’une conférence téléphonique

La situation financière de la Grèce serait-elle désespérée  ? En tout état de cause, une source diplomatique européenne vient d’indiquer que les ministres des Finances des sept pays les plus industrialisés du monde (G7) devraient discuter dimanche soir lors d’une conférence téléphonique de la crise de la dette en Grèce.

Cette réunion – de la dernière chance ? – intervient alors que les ministres des Finances de la zone euro sont réunis depuis dimanche à Luxembourg afin de déterminer les moyens d’aider la Grèce, laquelle est de plus en plus proche de la quasi-faillite chaque jour.

Les ministres européens devraient annoncer le déblocage d’une nouvelle tranche des 110 milliards d’euros de prêts sur trois ans, mesures sur lesquelles l’Union européenne et avec le Fonds monétaire international s’étaient engagés l’an dernier auprès d’Athènes.

Ils doivent également discuter des modalités d’une nouvelle aide pour le pays dont les besoins sont chiffrés à une centaine de millions d’euros jusque fin 2014.

Reste à déterminer la manière dont les banques et autres créanciers privés de la Grèce pourraient participer à l’opération sans que leur intervention ne soit vue comme un défaut de paiement d’Athènes.

Rappelons que le G7 réunit la France, l’Allemagne, le Royaume-Uni, l’Italie, les Etats-Unis, le Canada et le Japon.

Jeudi, le Fonds monétaire international a indiqué qu’il conditionnait la poursuite de son aide à la Grèce à l’adoption des mesures de politique économique promises par le gouvernement d’Athènes.

Le Fonds s’est dit par ailleurs sur l’apport des financements prévus par les partenaires européens de la Grèce. « Les discussions en vue d’assurer un financement complet du programme progressent, et nous anticipons une issue heureuse à ce sujet lors de la prochaine réunion de l’Eurogroupe », avait-il déclaré.

Le FMI avait toutefois tenu à rappeler que pour débloquer la cinquième tranche du prêt de 30 milliards d’euros qu’il a accordé à la Grèce en mai 2010, l’aval de son conseil d’administration serait nécessaire.