Intéressante initiative. Alors qu’on nous parle de sécheresse voire même d’impôts sécheresse et que dame Nature devrait « agrémenter » à sa façon de jours de pluies l’unique pont du mois de juin 2011, la FNSEA (Fédération nationale des Syndicats d’Exploitants agricoles), a indiqué souhaiter obtenir du gouvernement la mise en place d’un plan national pour stocker l’eau.
En déplacement à Carentoir, dans le Morbihan, Xavier Beulin, le président de la FNSEA a demandé un « plan national » pour le stockage de l’eau.
Objectif : développer les retenues d’eau utilisables par les agriculteurs pendant la période sèche .
« Depuis 20 ans, on a décidé dans ce pays que le stockage d’eau n’était plus à l’ordre du jour », a déploré Xavier Beulin en déplacement dans le Morbihan pour justement constater les effets de la sécheresse.
Selon le président de la FNSEA, seuls quelques projets de retenues d’eau ont été lancés, les autres ayant été « repoussés » notamment par des recours d’opposants au tribunal administratif. »
« Je vais demander au président de la République qu’il prenne position pour mettre en oeuvre à l’échelle française, comme on l’a fait dans les années 60-70, un plan national autour du stockage et d’usage de l’eau, à partir d’une ressource hivernale qui est quand même relativement abondante« , a-t-il ajouté.
Selon Xavier Beulin, il tombe en moyenne chaque année 487 milliards de mètres cube d’eau en France, dont seulement 32 milliards sont captés par les activités humaines.
Si l’on en croit Thierry JOULIN,Conseiller régional CPNT (Chasse Pêche Nature et Tradition) de Poitou-Charentes , « aujourd’hui comme hier et probablement plus encore demain, la gestion de l’eau va être et rester une préoccupation majeure dans notre cadre de vie et ceci, que l’on soit un particulier, un entrepreneur, un agriculteur, un touriste, un pêcheur ou un chasseur. »
Selon lui, il existe des solutions : comme des réserves de substitution qui pourraient stocker à elles seules plusieurs millions de m3 et par conséquent, « palier partiellement le manque manifeste d’eau que nous subissons actuellement. » Mais regrette-t-il, « les associations de protection de l’environnement s’y opposent systématiquement et forment sur chaque projet de retenues d’eau un recours devant le Tribunal Administratif avec à l’appui un certain nombre d’arguments plus ou moins fallacieux, mais qui suffisent à compromettre la mise en oeuvre des projets ».
« Le but recherché par ces groupuscules n’est-il pas en réalité tout simplement de voir disparaître un pan entier de l’agriculture qui les dérange, la pêche ainsi bien évidemment que la chasse » ? s’esclame-t-il enfin, ajoutant que « l’ensemble de ces associations qui ont chacune entre un et quelques dizaines d’adhérents ne vit que par les substantielles subventions publiques, étant totalement incapables de s’assumer seules, la majeure partie de ces financements étant utilisée à des fins juridiques ».
L’élu se souvient notamment du projet de barrage de la Trézence, en Charente-Maritime. Ce dernier avait pour objectifs de favoriser la production d’huîtres dans le bassin de Marennes-Oléron, de soutenir l’activité agricole très présente dans ce secteur, mais aussi de renforcer les débits de la Charente et de la Boutonne.
Ce projet ambitieux, certes coûteux certes, aurait eu des effets à long terme et donc amortissables. Mais face à la pression des écologistes, le Conseil d’État a rendu sa décision, mettant fin aux espérances des agriculteurs.
Bravo !
Les
Xavier Beulin, le pr
@Dadounet : merci de nous prouver que les anti-
> les anti-
Quel ramassis d’inepties on peut lire sur ce sujet!
Comme le th
La FNE a bien raison de critiquer la fa