Décidément la proposition de François Baroin, ministre du Budget, d’obliger les entreprises versant des dividendes, à allouer une prime de 1.000 euros à leurs salariés, fait couler beaucoup d’encre et bouger beaucoup de souris.
Alors que Laurence Parisot, la patronne du Medef fustige ces mesures envisagées par le gouvernement, Cherèque ose dit tout haut ce que tout le monde pense tout bas. Laissant entendre que les propos du gouvernement visent avant tout à ramener dans le giron UMP l’électorat de gauche. Une politique qualifiée de « populisme ».
Samedi, le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a ainsi accusé le gouvernement « d’alimenter une forme de populisme » en effectuant de telles propositions.
Si cette mesure voit le jour, « il va y avoir beaucoup de déçus« , a prevenu M. Chérèque, s’exprimant sur France Culture.
Histoire de montrer que le discours gouvernemental relève plus de la poudre aux yeux que d’autre chose, le dirigeant syndical a par ailleurs tenu à souligner en des termes concrets que seules 15 à 20 % des entreprises redistribuaient des dividendes ?
Laissant ainsi entendre que 80% des salariés n’étaient pas concernés. Il es t vrai que le gouvernement semble champion pour trouver des « niches » électoralistes, à savoir annoncer des mesures virtuellement alléchantes mais ne pouvant s’appliquer qu’à un périmètre restreint.
Pire encore, selon François Chérèque, on pourrait rapidement être confronté à une opposition entre salariés de grands entreprises qui font des bénéfices et salariés de petites entreprises.
Histoire peut-être de diviser pour (mieux) régner ?
COCA IN
Plein dans le mille
Et je m?appr