Les cours du café ont reculé cette semaine, alors qu’aucune information particulière n’impactait les fondamentaux. Les prix auront ainsi achevé un trimestre particulièrement haussier sans tambour ni trompette.
Précisons que le contrat à terme de l’arabica a grimpé de 9,8% à New York au cours du premier trimestre 2011. En effet,les grains se sont révélés aussi rares que de haute qualité, une situation qui a entraîné une envolée jusqu’à un sommet inégalé depuis 14 ans. S’agissant du robusta cote à Londres, les cours ont achevé le premier trimestre sur un gain de 20,6%, également dopés par une offre restreinte. Des prises de bénéfices en fin de parcours auront fait ensuite quelque peu chuter les prix.
Le 10 mars dernier, le prix de l’arabica avait atteint son plus haut niveau depuis 34 ans, tandis que le 21 mars le robusta atteignait un sommet inégalé depuis trois ans.
Les analystes considèrent pour leur part que l’offre de robusta est abondante, une situation qui – selon eux – devrait conduire à une baisse des prix à moyen terme. Précisons ainsi que le Vietnam, principal producteur de robusta du monde, devrait avoir enregistré un bond de près de 30% de ses exportations en valeur glissante annuelle.
A noter toutefois que la demande de robusta devrait être soutenue, bénéficiant du report des consommateurs jugeant les prix de l’arabica trop élevés.
Au final vendredi, sur le Liffe de Londres, la tonne de robusta pour livraison en juillet ressortait à 2421 dollars vers 12H00 GMT contre 2609 dollars la semaine précédente pour l’échéance de mai vers 16H00 GMT.
Sur le NYBoT-ICE, la livre d’arabica pour livraison en mai cotait 264,80 cents vendredi à New York contre 268,75 cents vendredi dernier.