Hasard de calendrier ? On a le droit d’y croire …
Alors qu’un vent de révolte souffle fortement dans les rues d’Alger, au risque de faire tomber Bouteflika, le chef de cet Etat pétrolier et gazier, le ministre algérien des Affaires étrangères, Mourad Medelci a assuré vendredi en déplacement à Madrid que le gazoduc Medgaz devant relier l’Algérie à l’Espagne serait mis en service avant deux mois.
Au grand dam de la Russie … qui voit là une « occasion » de perdre des clients.
« Nous allons bientôt permettre à Medgaz de livrer du gaz à l’Espagne. J’espère que cela sera possible avant la fin du mois de mars« , a ainsi déclaré M. Medelci lors d’une conférence de presse conjointe avec son homologue espagnole, Trinidad Jimenez.
Début février, des responsables du projet avaient d’ores et déjà assuré que Medgaz était déjà opérationnel dans sa partie algérienne et serait mis en service de manière « imminente ».
Le pipeline réalisé dans les sous-sols sous-marin, d’une capacité de 8 milliards de m3 de gaz par an, est d’une longueur totale de 1.050 km dont 550 km en territoire algérien et 210 km en mer en eaux profondes allant jusqu’à 2.160 mètres.
Le consortium Medgaz est constitué du groupe algérien Sonatrach (majoritaire avec 36%), des espagnols Cepsa et Iberdrola (20% chacune), de Gaz de France et d’Endesa (12% chacune). En avril 2009, la présidente de la a Commission nationale de l’Energie (CNE, Espagne), Maite Costa avait indiqué que la logique de la construction du gazoduc Medgaz était « liée à l’interconnexion de la France », ajoutant que ce projet »améliore non seulement la garantie d’approvisionnement de l’Espagne et de la France en gaz, mais aussi celle de toute l’Europe ».
En mars 2009, la Banque européenne d’investissement (BEI), qualifiant le projet de « stratégique » car permettant de « renforcer la stabilité de l’approvisionnement énergétique de l’Union européenne », a accordé au consortium Medgaz, un prêt de 500 millions d’euros pour la réalisation de ce projet.
Dans le cadre de son redéploiement international et notamment en Europe, par le biais de la compagnie nationale, Sonatrach se fixe comme objectif de s’impliquer dans tous les segments de l’industrie des hydrocarbures des pays partenaires.
Le gazoduc Medgaz vise tout particulièrement à augmenter les exportations gazières algériennes, à sécuriser l’approvisionnement de l’Europe en gaz naturel, à satisfaire l’accroissement de la demande européenne mais également à s’affranchir du diktat de la Russie dans le domaine.
Grâce au gazoduc, le prix du gaz algérien devrait être très compétitif, son coût devant être largement amorti : d’un coût total estimé à 900 millions d’euros, le pipeline a une capacité initiale de 8 milliards de mètres cubes/an, extensible par la suite à 16 milliards de mètres cubes/an.
Le pipeline au même titre que les futurs gazoducs TSGP et GALSI, inscrit l’Algérie dans une dynamique de développement continentale, tout en garantissant le financement d’une grande partie de ses ambitieux programmes de développement national.
Sources : AFP, El Moudjahid
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