Cours du pétrole : le fossé entre Londres et New-York ne fait que s’aggrandir

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Le prix du baril a reculé lundi à New-York, à l’opposée de ce qui se passait à Londres. Les cours ont en effet bondi dans la capitale britannique en ce début de semaine, les risques d’une propagation du vent de révolte qui souffle actuellement dans le Nord de l’Afrique et au Proche Orient inquiétant les marchés.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » pour livraison en mars a en achevé la journée à 84,81 dollars, en recul de 77 cents par rapport à vendredi. Un niveau qui marque l’élargissement du différentiel de prix – d’ores et déjà à un niveau à record – entre le baril de « WTI », le brut échangé à New York, et celui du Brent échangé à Londres. L’écart se rapproche désormais de 20 dollars ! Ce qui permet à certains de préserver leurs arrières en mettant leurs oeufs dans deux paniers différents …

Si dans un premier temps, les deux places anglo-saxonnes ont été affectées par les tensions en Egypte, le cours du Brent semble nettement plus « sensible » que le WTI à la situation actuelle.

Désormais, les marchés redoutent que la contestation ne se propage  en Iran et en Algérie, – pays tout deux fortement présents sur l’échiquier énergétique mondial – mais également au Bahreïn et au Yémen.

Les analystes font ainsi remarquer que ces tensions dans les économies émergentes sont à prendre d’autant plus au sérieux qu’elles pourraient impacter la croissance de l’offre mais également la demande de pétrole.

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