Espagne : début de la privatisation du contrôle aérien

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Le gouvernement espagnol a lancé mercredi le processus de privatisation du contrôle aérien dans 13 aéroports du pays.

Objectif affiché : « améliorer la qualité du service des tours de contrôle et son efficacité économique« .

La récente grève des contrôleurs aériens menée en vue de protester contre leurs nouvelles conditions de travail n’aura donc rien changer à la décision de l’Etat. Lequel avait alors déclaré l’état d’alerte et placé le contrôle aérien sous autorité militaire, mesure récemment prolongée jusqu’au 15 janvier.

Les aéroports concernés sont répartis sur tout le territoire: Alicante, Valence, Sabadell, Ibiza, Jerez, Séville, Melilla, Lanzarote, Fuerteventura, La Palma, La Corogne, Vigo et Cuatro Vientos,.

D’autres sites parmi les 47 aéroports que compte le pays pourront prochainement faire l’objet de ce mesures de privatisation.

L’organisme de gestion aéroportuaire Aena dispose désormais d’un délai d’un mois pour lancer un appel d’offres, qui durera environ sept mois.

« L’entrée sur le marché espagnol de fournisseurs de services de contrôle des tours différents d’Aena permettra de réduire les coûts de la navigation aérienne en Espagne, ce qui contribuera à augmenter la compétitivité du transport aérien« , affirme le ministère dans un communiqué. Jouant ainsi en plein la carte de la mise en concurrence.

« La sécurité est pleinement garantie », si l’on en croit le ministère, les nouvelles entreprises qui assureront ce service étant certifiées. Un dossier à suivre tout de même près, le tout libéral étant parfois l’ennemi du tout sécuritaire.

Le ministère rappelle par ailleurs que le contrôle aérien est libéralisé totalement au Royaume-Uni et en Suède, partiellement au Danemark et en Italie.

Le gouvernement espagnol a également récemment annoncé la prochaine privatisation d’un montant maximum de 49% d’Aena. Son objectif : trouver de nouveaux revenus pour assainir les comptes publics. Car ne rêvons pas, la privatisation a pour principal enjeu de tenter de maîtriser le déficit budgétaire espagnol que de satisfaire directement les consommateurs Rappelons que selon les chiffres récemment publiés par la Banque Centrale espagnole, la dette publique du pays a atteint 611,198 milliards d’euros au troisième trimestre 2010, correspondant désormais à 57,7% du PIB, une paille … C’est en en tout cas, le plus fort taux observé pour l’Espagne depuis l’année 2000. Cet indicateur affiche une hausse de 16,3% en valeur glissante annuelle et de 1,9% par rapport au trimestre précédent.

Rappelons que depuis le 1er trimestre 2008, la dette publique espagnole est en hausse continue en proportion du PIB. Sérieuse déconvenue pour l’Espagne qui surfait allégrement sur les vagues de la croissance du temps où le pays était porté par sa bulle immobilière …

L’administration centrale concentre la majorité de la dette, avec 467,4 milliards d’euros représentant 44,1% du PIB. Le montant a progressé de 15% par rapport au troisième trimestre 2009.

Sources : awp, AFP

(19 commentaires)

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