Grèce : objectif de privatisations revu à la hausse

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Branle-bas de combat en Grèce.

L’Etat, le plus important propriétaire foncier du pays, a récemment décidé de mettre en vente une partie de son important patrimoine. Parmi eux : le site de l’ancien aéroport d’Athènes.

Objectif affiché : « attirer des investissements étrangers dans le pays », si l’on en croit le ministre des Finances, Georges Papaconstantino.

La Grèce a en effet révisé à la hausse son objectif de privatisations. Ce dernier s’établit désormais à 7 milliards d’euros sur trois ans, dont 1 milliard pour 2011, contre 3 milliards prévus initialement.

La différence d’avec les prévisions de départ, rendues publiques au printemps dernier, « tient au fait que nous avons prévu d’exploiter la propriété foncière de l’Etat » et que « d’autres actions sont envisagées » dans le cadre du programme de privatisations, a précisé le ministre lors d’une conférence de presse. « Il s’agit d’un objectif ambitieux, mais nécessaire pour redresser les finances publiques’, a-t-il ajouté.

Il va sans dire que ce nouvel enjeu a été fixé lors de la visite à Athènes des représentants de la zone euro et du Fonds monétaire international (FMI). Lesquels sont chargés de veiller à la mise en oeuvre du plan de redressement des finances grecques accordé en contrepartie d’un prêt de 110 milliards d’euros.

Une annonce qui a suscité de vives réactions, faisant repartir les spéculations sur la cession d’îles touristiques.

« Si l’on veut vendre certaines petites îles pourquoi pas, mais il n’est pas question de céder les plus beaux terrains de Mykonos, de Corfou et de Rhodes car ils appartiennent à des propriétaires privés », a ainsi d’ores et déjà prévenu Mari Daskalantomis, directrice générale de Grecohotel, considéré comme le premier groupe hôtelier du pays.

En avril dernier, des responsables conservateurs allemands avaient conseillé à la Grèce de vendre des îles inhabitées appartenant au domaine étatique, pour rééquilibrer son budget national.

En tout état de cause, les opérations devront passer par le programme de privatisations du gouvernement, lequel devrait dégager 1 milliard d’euros d’ici à 2013. «Dans certains secteurs, comme les casinos, l’

(23 commentaires)

  1. La Grèce va se déclarer en défaut de paiement.
    Ce n’est plus qu’une question de mois.
    Qui croit encore que la Grèce va rembourser ses dettes ?
    Qui ?
    Le domino grec est tombé, le domino irlandais est tombé, et les autres dominos vont tomber.
    Mardi 30 novembre 2010, vers 21 heures 30 :
    Les marchés internationaux n

  2. Le problème ne me semble pas tant être le taux des intérêts que le fait que des gouvernements à qui on les propose empruntent quand même.
    Pour un état comme pour une entreprise ou un ménage, il ne faut emprunter qu’à taux raisonnable et pour des investissements, supposés rentables dans le futur.
    Quand on est obligé d’emprunter pour les dépenses courantes – qui sont en grande partie les intérêts des précédents emprunts ! – c’est qu’on est aussi mal gouverné que possible.
    Ceci condamne à court terme le socialisme.
    Et pour ne pas avoir une révolution, il faut réserver l’emploi en Europe aux Européens.

  3. Que s’est-il passé depuis le 20 octobre 2010 au Portugal ?
    Réponse : le Portugal a emprunté sur les marchés internationaux.
    Mercredi 20 octobre 2010 : pour un emprunt à un an, le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de 2,886 %.
    Deux semaines plus tard, mercredi 3 novembre 2010 : pour un emprunt à un an, le Portugal a dû payer un taux d’intérêt de 3,260 %.
    Quatre semaines plus tard, mercredi 17 novembre : pour un emprunt à un an, le Portugal a dû payer un taux d

  4. La Grèce suscite une vive polémique avec l’agence de notation Standard & Poor’s
    La dette de long terme de la Grèce a été placée sous surveillance négative par Standard & Poor’s, qui estime qu’Athènes aura besoin de fonds additionnels après la mi-2013.
    Athènes n’a pas caché son étonnement face à la décision surprise de l’agence de notation financière Standard & Poor’s de placer sous surveillance négative la dette long terme de la Grèce. Vendredi, le ministère des Finances a stigmatisé l’action de l’agence en soulignant qu’elle « est uniquement fondée sur des développements extérieurs à la Grèce reliés, en particulier, au mécanisme européen de stabilité proposé et qui sera introduit après 2013 ». Standard & Poor’s a pris cette initiative car « l’attribution du statut de créancier privilégié aux prêts officiels futurs via le mécanisme européen de stabilité pourrait être préjudiciable au remboursement des détenteurs non officiels de la dette souveraine ».
    De la sorte, l’agence de notation met le doigt sur une différence fondamentale entre l’actuel Fonds européen de stabilité financière et le mécanisme, dont le lancement est prévu pour juillet 2013. Si le fonds actuel s’engage à préserver, en cas de défaut, la valeur nominale des titres de la dette souveraine de la zone euro, le mécanisme en préparation traitera la matière au cas par cas.
    Potentiellement insolvable
    Or, au dire de S&P, la Grèce pourrait bien être amenée à demander des financements additionnels à ce mécanisme. Ce qui explique, indique l’agence, le placement de sa dette sous surveillance négative pendant trois mois avant de prendre une décision sur la notation elle-même.
    Athènes, de son côté, met l’accent sur le programme et les réformes mises en place pour accélérer la consolidation budgétaire et accroître la compétitivité du pays. La Grèce rejette avec force l’idée qu’elle sera « potentiellement insolvable » après 2013. Le ministère des Finances conclut en affirmant que la décision de S&P « est une interprétation qui ne tient pas compte de l’impact sur les marché du mécanisme. Un impact censé réduire les incertitudes » actuelles. La vive polémique suscitée par la Grèce a lieu au moment même où l’Union européenne renforce la supervision des agences de notation financière. Mercredi, un accord dans ce sens a été trouvé entre le Parlement européen, Bruxelles et les pays membres de l’Union. Sa validation est attendue pour la mi-décembre. Selon les termes de l’accord, le nouveau gendarme européen des marchés pourra enquêter sur les agences et, le cas échéant, leur infliger des lourdes amendes.
    http://www.lesechos.fr/economie-politique/monde/actu/020981551827-la-grece-suscite-une-vive-polemique-avec-l-agence-de-notation-standard-amp-poor-s.htm

  5. C’est dommage qu’on est arrive a vendre morceaux de pays pour faire face aux exigences de plus en plus aberrantes des structures capitalistes. C’est un capitalisme handicapante!
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  6. > C’est un capitalisme handicapant !
    Non.
    Ce qui est handicapant, c’est d’avoir emprunt

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