S’il n’était question de l’avenir de l’euro lui-même, on pourrait presque sourire des discours quelque peu fanfarons proclamés par les ministres des pays membres de l’UE ballotés par une forte tourmente financière.
Alors que la semaine dernière, l’Irlande affirmait encore pouvoir se débrouiller toute seule « comme une grande » sans avoir besoin d’une quelconque aide de Bruxelles ou du FMI, c’est au tour du Portugal de jurer ses grands dieux ne pas être au bord du gouffre. Un chant du cygne de part et d’autre ?
Vendredi, le Premier ministre portugais José Socrates , a ainsi déclaré que le Portugal réunissait « toutes les conditions pour se financer sur les marchés ».
Des propos qui interviennent alors que certaines rumeurs laissent entendre ici ou là que Lisbonne pourrait rapidement recourir à une demande d’aide financière.
« J’ai confiance que l’adoption du budget de l’Etat permettra de contribuer à renforcer la confiance des marchés », a ainsi déclaré le Premier ministre lors d’une rencontre avec les journalistes de la presse étrangère. « L’Europe a un travail à faire, et ce travail consiste à définir rapidement une stratégie qui permette de donner des conditions de stabilité à la zone euro, ne favoriser aucune spéculation et définir un chemin sûr en défense de la monnaie unique », a-t-il ajouté.
Vendredi, le Parlement portugais a définitivement adopté un plan de rigueur drastique. Objectif : réduire de manière draconienne le déficit du pays pour le ramener de 7,3% du PIB cette année à 4,6% fin 2011.
Mais les marchés demeurent inquiets, lesquels redoutent de plus en plus que le Portugal soit, après la Grèce et l’Irlande, le prochain pays de la zone euro à faire appel à une aide financière extérieure.
Les investisseurs semblent douter de la crédibilité du plan d’austérité. Vendredi soir, les taux à long terme portugais s’élevaient ainsi à 6,69%, en léger recul par rapport à jeudi soir mais après avoir touché un plus haut à la mi-journée vendredi (7,12%).
Sources : AFP, Reuters
Vendredi 26 novembre 2010 :
Italie : taux d
Les marchés demeurent inquiets ? Les pauvres. On va plaindre « »les marchés ». Les larbins surpayés de banques parasites décident de ce que doit être le fonctionnement de la société.
Et tous les chroniqueurs, autres larbins, de leur cirer les pompes.
CE SONT CES MARCHES QUI NOUS METTENT DANS LA MERDE. ILS TOUCHENT A CHAQUE FOIS, A LA HAUSSE OU A LA BAISSE.
Et le populo morfle. C’est toujours lui qui paye en fin de course,
LA FINANCE EST DEVENU LE PIRE PARASITE DE LA SOCIETE.
ELLE A TOUT CORROMPU.
Et il faudrait l’écouter ?
Concernant le sauvetage de l’Espagne, les économistes ne sont pas d’accord entre eux.
Première estimation datée du 24 novembre : 500 milliards d’euros.
Pour venir au secours de la Grèce, il a fallu débourser 110 milliards d’euros. Pour l’Irlande, le plan de soutien coûtera 80 à 90 milliards. Le cas espagnol est d’une autre dimension : « cela coûterait jusqu’à 500 milliards d’euros », a estimé cette semaine Cornelia Meyer, PDG de la société de conseil MRL Corporation, sur la chaîne américaine CNBC.
« Juste après l’Irlande nous avons le Portugal et puis l’Espagne, et l’Espagne sera le gros poisson », a-t-elle jugé.
Une autre estimation datée du 26 novembre : 800 milliards d’euros.
Juergen B. Donges est l
Un décryptage ou une angle de vue : ce ne sont pas les politiques qui pilotent l’espace financier mais les marchés financiers (fonds de pension américains et grandes banques privées) qui pilotent les politiques.
Une fois qu’on a compris que nos gouvernants dépendent (comme nous tous mais à des degrés plus importants) de l’argent, on comprend plus aisément la grande liberté d’actions de certains voyous bien placés.
Bonne journée
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Combien coûterait le sauvetage de l’Espagne ?
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Combien coûterait le sauvetage de l’Espagne ?
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